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Gaza, une guerre toujours centrale malgré son nouveau statut
Le spécialiste militaire Wasef Erekat a déclaré que la situation à Gaza demeure cruciale, malgré le classement de cette région par l’armée israélienne comme un « champ de bataille secondaire ». Il a qualifié cette situation de « meurtre plutôt que de combat », peu importe le nombre d’unités présentes sur le terrain.
Un classement controversé
Erekat a expliqué à Al Jazeera que cette classification constitue une tentative de « justifier l’incapacité de l’armée israélienne sur le terrain », estimant qu’elle ne changera rien à la violence et à la destruction infligées aux Palestiniens. Selon lui, l’armée israélienne est « psychologiquement et moralement battue », et cherche à éviter cette réalité à travers des termes et des définitions qui lui sont propres.
Focus sur le Liban
Le quotidien Yedioth Ahronoth a rapporté que pour la première fois depuis le 7 octobre 2023, date du début de la guerre dévastatrice d’Israël contre la bande de Gaza, l’armée israélienne a orienté la majorité de son attention et de ses ressources vers le Liban.
Une armée en difficulté
Erekat, un général palestinien à la retraite, a affirmé que le soldat israélien est davantage un « soldat de meurtre et de destruction », n’ayant pas prouvé sa capacité à mener un combat sur le terrain face à la résistance. Il a ajouté que chaque jour qui passe sans que l’armée ne réalise ses objectifs de guerre, mis à part les massacres qu’elle perpètre, représente un échec pour l’armée israélienne, dont l’autorité a été gravement érodée depuis le 7 octobre.
Une escalade inévitable
Le spécialiste militaire pense que la situation à Gaza ne sera pas affectée par cette nouvelle classification, mais qu’elle entraînera plutôt une augmentation des violences et des destructions, car le soldat israélien se trouve dans une position de gêne après avoir échoué à atteindre ses objectifs. Dans ce contexte, il a cité les dizaines de milliers de martyrs et de blessés résultant des bombardements aériens, maritimes et terrestres israéliens, ainsi que de la destruction des infrastructures, notamment des écoles, des hôpitaux, des mosquées et des locaux gouvernementaux.
Un climat de crise
Des dirigeants politiques et militaires israéliens ont déclaré que trois « fous » (le Premier ministre Benjamin Netanyahou et ses ministres Itamar Ben Gvir et Betsalel Smotrich) nous ont plongés dans un marécage dont la seule issue serait une guerre totale ou une guerre d’usure.
Une force en mutation
Il a conclu que « la situation à Gaza est plus forte et plus importante que jamais auparavant ».