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Des frappes israéliennes meurtrières à Beyrouth
Entité sioniste a mené de nouvelles frappes israéliennes à Beyrouth durant la nuit de vendredi à samedi, ciblant des dépôts d’armes du Hezbollah. Cette action est survenue peu après un raid antérieur ayant causé plusieurs victimes, dans un contexte d’escalade qui suscite de vives inquiétudes sur la scène internationale.
Objectifs des frappes
Les bombardements ont pour cible des dépôts d’armement du Hezbollah, dissimulés sous des immeubles dans la banlieue sud de Beyrouth. L’armée israélienne avait précédemment demandé aux habitants de quitter cette zone avant de commencer ses attaques. Elle a également affirmé avoir frappé le quartier général du groupe armé pro-iranien.
D’après les chaînes de télévision israéliennes, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, était l’objectif principal de ces frappes, bien qu’une source proche du mouvement ait déclaré qu’il n’avait pas été touché. En parallèle, l’armée israélienne a annoncé avoir éliminé le commandant de l’unité des missiles du Hezbollah, Mohammed Ali Ismaïl, ainsi que son adjoint, dans le sud du Liban.
Conséquences humaines et matérielles
Le raid sur Beyrouth, survenu à 15H30 GMT, a fait deux morts et 76 blessés selon un premier bilan émis par le ministère libanais de la Santé. Six immeubles ont été complètement détruits, générant d’énormes explosions qui ont provoqué de larges cratères et soulevé de sombres colonnes de fumée, plongeant la population dans une grande panique.
Le Hezbollah a rejeté les accusations israéliennes selon lesquelles des dépôts d’armes se trouveraient dans des bâtiments civils. Les secouristes, assistés de pelleteuses, ont travaillé sans relâche sur les lieux des frappes, fouillant les décombres fumants.
Réactions internationales
Les répercussions de ces événements ont rapidement attiré l’attention des États-Unis. Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a appelé les deux parties à mettre fin aux attaques. De son côté, le président Joe Biden a indiqué avoir demandé au Pentagone d’évaluer la nécessité d’ajuster la présence militaire américaine au Moyen-Orient.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a qualifié ces frappes d’« guerre génocidaire », tandis qu’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a averti que les conséquences du conflit à Gaza pourraient plonger tout le Proche-Orient dans une crise profonde.
Une escalade préoccupante
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a dénoncé cet acte comme un « crime de guerre manifeste », en menaçant les responsables d’un juste châtiment. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également mis en garde contre le risque d’une « guerre totale » dans la région.
Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a claironné devant l’ONU que tant que le Hezbollah choisirait le chemin de la guerre, Entité sioniste n’aurait d’autre choix que de poursuivre ses opérations jusqu’à atteindre tous ses objectifs. Ces actions militaires s’inscrivent dans un contexte de tensions croissantes, après près d’un an de conflits sporadiques entre Entité sioniste et le Hezbollah.
Bilan alarmant des victimes
Depuis le début des bombardements, le nombre de victimes au Liban a dépassé les 700, principalement des civils, selon le ministère libanais de la Santé. L’intensification des frappes israéliennes représente un tournant dans le conflit, marquant un déplacement du centre des hostilités de la bande de Gaza vers le sud du Liban.
En réponse à cette violence, le Hezbollah a promis de maintenir ses attaques jusqu’à ce que l’agression à Gaza cesse.
Au milieu de cette situation chaotique, l’UNICEF a exprimé son inquiétude face au nombre croissant d’enfants touchés par les combats. Plus de 118.000 personnes ont déjà été déplacées au Liban, selon les données fournies par l’ONU.