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Frappe israélienne à Beyrouth : un bilan tragique
Le 21 septembre 2024, le Hezbollah a annoncé la mort de deux de ses chefs suite à une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth. Au total, cette attaque a causé la mort d’au moins 31 personnes, dont 16 membres du mouvement islamiste, ainsi que 68 blessés. Parmi les victimes, se trouvaient trois enfants et sept femmes, confirment les autorités libanaises.
Des chefs militaires ciblés
La frappe a visé une réunion de l’unité Radwan, force d’élite du Hezbollah. Selon des sources proches du mouvement, deux hauts responsables figuraient parmi les tués : Ibrahim Aqil, chef de cette unité, et Ahmed Mahmoud Wahbi, ancien responsable des opérations militaires en soutien au Hamas, qui mène actuellement un conflit contre Entité sioniste dans la bande de Gaza.
L’armée israélienne a déclaré avoir mené une frappe « ciblée », affirmant avoir éliminé Aqil ainsi qu’une dizaine de commandants du Hezbollah, décrits comme responsables des tirs de roquettes quotidiens vers Entité sioniste. Ce dernier est le deuxième haut commandant militaire du Hezbollah tué par Entité sioniste depuis le début des tensions entre le mouvement et l’armée israélienne il y a près d’un an.
Réactions internationales et locales
Les États-Unis avaient fixé une récompense de sept millions de dollars pour des informations concernant Ibrahim Aqil, recherché pour son implication dans des attentats anti-américains à Beyrouth en 1983. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a dénoncé l’attaque, soulignant que le ciblage d’une zone résidentielle sans considération humanitaire était inacceptable.
De son côté, l’Iran a condamné ce qu’il qualifie de « violation flagrante » de l’intégrité territoriale du Liban. Malgré la montée des tensions, l’armée israélienne a assuré ne pas rechercher une « large escalade » dans la région. Toutefois, les échanges de tirs se sont intensifiés, notamment après les explosions attribuées à Entité sioniste qui ont causé de nombreux morts et blessés à travers le Liban.
Des accusations de crimes de guerre
En réponse aux événements récents, le chef de la diplomatie libanaise, Abdallah Bou Habib, a annoncé l’intention de déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, accusant Entité sioniste d’agression. Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a également souligné que cibler simultanément des civils et des membres d’organisations armées viole le droit international humanitaire.
Les hostilités entre Entité sioniste et le Hezbollah continuent d’alimenter un climat de tension dans toute la région, marquant un nouveau chapitre dans un conflit toujours plus complexe.