Des CRS rapatriés de Nouvelle-Calédonie en raison de la gonorrhée
Selon des révélations parues dans Le Canard enchaîné, plusieurs dizaines de CRS déployés en Nouvelle-Calédonie ont été rapatriés à la suite d’une infection à la gonorrhée.
Une contamination inquiétante
Ce rapport indique que ces policiers auraient contracté l’infection sexuellement transmissible, communément appelée « chaude-pisse », dans un club nocturne proche de leur hôtel à Nouméa. La direction de l’hôtel a été contrainte d’alerter le ministère de l’Intérieur en raison d’une forte affluence de visiteuses nocturnes.
Sanctions et discrétion
Un incident particulier a attiré l’attention : l’un des CRS a été surpris en petite tenue dans les couloirs de l’établissement. Ce dernier a depuis été sanctionné par sa hiérarchie, qui espérait ainsi apaiser la situation au sein des troupes. Le Canard enchaîné souligne que cette évacuation a concerné des CRS issus de trois compagnies différentes et a été effectuée en toute discrétion.
Réaction de la police
En réponse à ces allégations, la direction centrale de la police a catégoriquement démenti les faits rapportés. Il convient de rappeler que la gonorrhée se transmet principalement par des rapports sexuels non protégés, et sans traitement, cette infection peut avoir des conséquences graves, allant jusqu’à l’infertilité.
Cette situation souligne les enjeux liés à la santé publique et à la protection des forces de l’ordre en mission à l’étranger.