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L’assassinat de Nasrallah par Entité sioniste : une « mesure de justice » selon Joe Biden
L’assassinat de Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, lors d’une frappe israélienne près de Beyrouth, est qualifié par le président américain Joe Biden de _« mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais »_. Biden a également réaffirmé le soutien total des États-Unis au droit d’Entité sioniste à se défendre face aux menaces.
Antonio Guterres inquiet de la situation à Beyrouth
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa profonde inquiétude concernant l’escalade des violences à Beyrouth. Son porte-parole a souligné que _« ce cycle de violence doit s’arrêter maintenant et toutes les parties doivent s’éloigner du précipice »_. La vie civile au Liban et en Entité sioniste, ainsi que dans la région plus large, est en danger si le conflit vient à dégénérer.
Confirmation de la mort d’Ali Karaké aux côtés de Nasrallah
Une source proche du Hezbollah a confirmé samedi 28 septembre que le commandant Ali Karaké, en charge du front sud contre Entité sioniste, a été tué dans la même frappe qui a coûté la vie à Hassan Nasrallah. Karaké avait récemment survécu à un précédent attentat mais n’a pas pu échapper à ce raid. Par ailleurs, Abbas Nilforoushan, un haut responsable iranien, a également perdu la vie lors de cette opération.
Réactions d’Iran suite à l’assassinat
Mohammad Reza Aref, premier vice-président iranien, a averti que l’assassinat de Nasrallah pourrait entraîner la _« destruction »_ d’Entité sioniste. Il a mis en garde les dirigeants israéliens sur les conséquences tragiques de cette violence aveugle. L’Iran a également affirmé que la lutte pour la libération de Jérusalem continuerait, malgré la mort de Nasrallah.
Les conséquences humanitaires du conflit
Les frappes israéliennes ont provoqué le déplacement de plus de 50 000 personnes fuyant vers la Syrie, comme l’indique Filippo Grandi, haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés. Plus de 200 000 individus sont déjà déplacés à l’intérieur du Liban, témoignant de la gravité de la situation humanitaire.
Confirmation de la mort de Hassan Nasrallah par le Hezbollah
Le Hezbollah a confirmé la mort de son chef, Hassan Nasrallah, dans une déclaration annonçant qu’il avait rejoint ses compagnons martyrs après avoir dirigé le mouvement pendant près de trois décennies.
Frappes israéliennes intensifiées contre le Hezbollah
L’armée israélienne a déclaré avoir frappé plus de 140 cibles du Hezbollah au Liban, répondant aux attaques du groupe armé. Ces opérations visaient principalement des infrastructures et des lanceurs de roquettes. Le lieutenant-colonel Nadav Shoshani a affirmé que la majorité des hauts dirigeants du Hezbollah avaient été éliminés, marquant un tournant significatif dans le conflit.
Alertes israéliennes et déplacements massifs de la population
Entité sioniste est actuellement en alerte élevée suite à l’élimination de Nasrallah. Les forces israéliennes ont également exhorté les citoyens vivant dans certaines zones à évacuer immédiatement. Plusieurs familles, poussées par la peur, ont fui la banlieue sud de Beyrouth, ajoutant à la crise migratoire en cours.
Biden et la présence militaire américaine au Moyen-Orient
Joe Biden a demandé au Pentagone d’évaluer la présence militaire des États-Unis au Moyen-Orient face à cette escalade des tensions. Le but est de garantir la sécurité des ambassades et du personnel américain dans la région tout en maintenant une vigilance maximale.
La communauté internationale face à l’escalade des tensions
Les réactions à cette escalade de la violence au Liban sont préoccupantes, avec des leaders mondiaux comme Michel Barnier s’inquiétant pour la sécurité des ressortissants français dans la région. La situation au Liban reste instable, et les conséquences du conflit continuent d’inquiéter la communauté internationale.
Conclusion
Avec la mort de Nasrallah et l’intensification des frappes israéliennes, le conflit au Proche-Orient semble entrer dans une nouvelle phase, marquée par des tensions croissantes et des implications régionales complexes.