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France
Sécheresse : L’état des nappes phréatiques en France
La situation des nappes phréatiques en France est globalement jugée « très satisfaisante ». Cependant, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) met en garde contre un étiage (basses eaux) 2024 qui pourrait être « très sévère », en particulier dans certaines zones du sud du pays, notamment le Roussillon, le Languedoc, le Cap Corse et le littoral oriental de la Corse.
Une situation contrastée à l’échelle nationale
Dans son bulletin mensuel, le BRGM dresse un tableau contrasté sur l’état des nappes phréatiques en France, avec environ « 70 % des niveaux au-dessus des normales mensuelles », grâce à des pluies abondantes. Toutefois, certaines régions méridionales enregistrent des conditions beaucoup moins favorables. « L’état actuel de ces nappes est peu satisfaisant à très préoccupant et l’étiage 2024 s’annonce très sévère », a souligné le BRGM. Il est donc essentiel de surveiller étroitement la période de recharge pour 2024-2025.
Conditions plus sèches au sud de la France
La période d’étiage, traditionnellement observée entre mi-octobre et novembre, devrait cette année encore présenter des difficultés dans le sud de la France, où les niveaux d’eau seront particulièrement sujets à des situations critiques. Malgré cela, le reste du territoire pourrait bénéficier de niveaux d’étiage « particulièrement satisfaisants ».
Actuellement, la plupart des nappes restent en phase de vidange, un processus qui devrait se prolonger. Les épisodes de recharge seront « ponctuels et peu intenses » jusqu’à ce que la végétation entre en dormance et que des pluies abondantes surviennent cet automne.
Météo-France anticipe des conditions sèches
D’après les tendances sur trois mois fournies par Météo-France, des « conditions plus sèches que la normale » sont attendues dans le sud du pays. Aucune prévision précise n’est formulée pour le reste du territoire français, augmentant ainsi l’incertitude concernant l’état des ressources en eau.
Les étés précédents ont été marqués par des sécheresses significatives, entraînant localement des restrictions draconiennes sur l’usage de l’eau : interdictions d’arrosage pour les particuliers et les agriculteurs, interdiction de remplir les piscines et limitation des prélèvements pour certains usages industriels.