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La fonte des glaciers au Kirghizistan : une préoccupation croissante
Publié le 17/09/2024 à 13:10
La question de la fonte des glaciers au Kirghizistan suscite de plus en plus d’inquiétude, surtout en cette année 2024, qui s’annonce comme la plus chaude jamais enregistrée. Le réchauffement climatique a des effets directs sur les glaciers de cette région montagneuse d’Asie centrale.
Une observation alarmante
Goulbara Omorova, glaciologue installée dans une maisonnette au cœur des montagnes du Tian-Shan, scrute l’évolution des glaciers depuis quatre ans. Sa station scientifique, la plus haute d’Asie centrale, lui permet d’étudier de près le glacier Adygene. Elle constate avec tristesse : « D’ici, on pouvait très bien voir le glacier, même en plein été. Il était très imposant à cette période. Il a désormais presque disparu, tout s’est accéléré ces trois dernières années. »
Des températures alarmantes
La rapidité de la fonte est frappante. Goulbara Omorova a relevé la température de l’eau dans les lacs naturels environnants, qui atteint plus de 4 °C à la fin de l’été, un phénomène sans précédent. Les mesures montrent également que la profondeur de la glace diminue rapidement, un constat facile à établir sans équipement sophistiqué.
Des impacts significatifs pour l’avenir
Le glacier Adygene a déjà reculé de plus de 900 mètres depuis 1960. Avec 2024 marquant un record de chaleur, les conséquences de cette fonte des glaciers seront d’autant plus prononcées. Les scientifiques estiment qu’au sein des vastes chaînes de montagnes d’Asie centrale, la superficie des glaciers pourrait diminuer de moitié d’ici 2050, ce qui poserait de sérieuses questions pour l’environnement et les écosystèmes locaux.
Face à ces données alarmantes, il est essentiel de prendre conscience des enjeux liés à la fonte des glaciers et au réchauffement climatique. Les glaciers, véritables indicateurs du changement climatique, méritent toute notre attention et nos efforts pour préserver notre environnement.