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Le Marine Stewardship Council appelle à des quotas pour protéger les stocks de hareng et de maquereau
Le Marine Stewardship Council (MSC) demande instamment la mise en place de quotas au niveau international, en accord avec les recommandations scientifiques, afin de préserver les stocks de hareng et de maquereau dans l’Atlantique nord-est. Cet appel fait suite à des données préoccupantes révélées par le MSC, qui indiquent une diminution significative de ces populations de poissons emblématiques.
Une situation alarmante pour les stocks de hareng et maquereau
Les derniers rapports du Conseil international pour l’exploration de la mer (Ciem) mettent en lumière un surpêche inquiétant affectant non seulement le hareng, mais aussi d’autres espèces comme le merlan bleu. Depuis plusieurs années, les captures dépassent systématiquement les recommandations émises par cet organisme scientifique, ce qui soulève de grandes inquiétudes quant à la durabilité de ces stocks.
Données préoccupantes sur les populations de poissons
Le stock de hareng de l’Atlantique nord-est a subi une diminution alarmante, ayant été divisé par deux en l’espace d’une quinzaine d’années. Actuellement, il se trouve sous le seuil critique de durabilité, menaçant ainsi sa santé à long terme. De même, les stocks de maquereau ont subi une perte de plus de 60% de leur biomasse en neuf ans, approchant eux aussi le seuil critique.
Des quotas nécessaires pour un avenir durable
Le MSC insiste sur l’urgence de respecter les avis scientifiques en matière de quotas de pêche. Selon l’organisme, chaque pays fixe des quotas de manière unilatérale, ce qui entraîne une somme totale des quotas individuels qui dépasse largement les recommandations du Ciem. Les principaux pays concernés par la pêche du hareng incluent la Norvège, les îles Féroé, l’Islande et la Russie, tandis que pour le maquereau, les nations dominantes sont le Royaume-Uni, la Norvège, les îles Féroé et l’Islande.
Un appel urgent des gouvernements
Erin Priddle, directrice régionale du MSC pour l’Europe du Nord, a souligné l’importance d’un accord de partage des quotas conformes aux avis scientifiques lors de la prochaine réunion des États côtiers prévue en octobre 2024. Elle a déclaré : « Il est crucial de préserver la santé de ces stocks pour les générations futures. »
En somme, la situation actuelle des stocks de hareng et maquereau dans l’Atlantique nord-est nécessite une attention immédiate et des actions concertées de la part des nations concernées pour assurer un avenir durable à ces espèces vitales pour l’écosystème marin.