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Révolution dans les universités américaines
Les étudiants universitaires à travers le pays, confrontés à des arrestations massives, des expulsions et des interdictions, représentent notre dernier et meilleur espoir pour mettre fin au génocide à Gaza.
Un acte de courage et de résistance
Ashantiya Sefalingam, une étudiante diplômée en affaires publiques à l’Université de Princeton, se réveille un matin pour rejoindre des centaines d’étudiants à travers le pays qui ont été arrêtés, expulsés et interdits de campus pour protester contre le génocide à Gaza.
Vêtue d’une chemise bleue, ses yeux parfois humides, elle partage sa désolation. Assise autour d’une petite table dans un café sur Witherspoon Street, à mi-chemin de l’université où elle n’a plus accès et du dortoir où elle n’est plus autorisée à résider, elle, qui devait initialement obtenir son diplôme dans quelques semaines, se demande où elle passera la nuit.
Révéler l’échec monumental
Les étudiants manifestants à travers le pays font preuve de courage moral et physique – certains sont confrontés à des expulsions et des interdictions – exposant ainsi les lacunes de toutes les grandes institutions du pays. Leur audace réside dans leur volonté de dénoncer l’échec flagrant des élites au pouvoir et de leurs institutions à mettre fin au génocide : un crime parmi les crimes.
Ils assistent, comme la plupart d’entre nous, au massacre d’Entité sioniste diffusé directement au peuple palestinien. Mais contrairement à la plupart d’entre nous, ils agissent. Leurs voix et leurs protestations sont un appel fort contre la faillite morale qui les entoure.
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