Retrait iranien, montée russe: présence militaire en Syrie
Le niveau de présence militaire des forces étrangères en Syrie a connu une légère baisse entre mi-2023 et 2024, passant de 830 à 801 sites.
Un rapport détaillé du « Centre des études des ponts » cartographie les sites d’implantation militaire étrangère en Syrie, mettant l’accent sur les installations militaires fixes des forces étrangères. Le rapport ne couvre pas les points de contrôle mobiles et temporaires.
Le rapport identifie les sites militaires des forces étrangères en fonction des informations disponibles sur les équipements, armements et la localisation géographique de chaque site, comprenant deux types de sites : les bases et les points de contrôle.
Missions des forces
Les bases et points de contrôle des forces étrangères en Syrie varient en nombre, équipements et missions. L’Alliance internationale vise à combattre les éléments de l’État islamique et à dissuader les autres acteurs, en particulier la Russie et l’Iran.
Les forces turques cherchent à protéger la sécurité nationale turque et à contrer la menace du PKK dans le nord-est de la Syrie. Les forces russes visent à servir leurs intérêts géostratégiques en exploitant la position géographique de la Syrie, tandis que l’Iran cherche à étendre son contrôle régional de Téhéran à Beyrouth via Damas.
Les forces étrangères en Syrie cherchent à maintenir ou accroître leur présence militaire pour garantir leur rôle et leurs intérêts sans être dépassées par d’autres puissances internationales.
La présence militaire étrangère en Syrie, combinée à l’accord de cessez-le-feu entre la Turquie et la Russie en mars 2020, a prolongé la période de stabilité en Syrie, empêchant toute descalade militaire directe entre les forces étrangères dans le pays.
Les sites militaires iraniens en Syrie
Entre mi-2023 et 2024, les sites militaires iraniens en Syrie ont légèrement diminué, passant de 570 à 529 sites. L’Iran reste le pays avec la plus grande présence militaire en Syrie parmi les forces étrangères.