Retrait des Forces de Paix Russes de Karabakh Confirmé par le Kremlin
La présidence russe, via le Kremlin, a annoncé ce mercredi le début du retrait de ses forces de maintien de la paix déployées dans la région du Nagorny Karabakh. Cette décision intervient après 7 mois depuis la déclaration par l’Azerbaïdjan de la reprise de cette enclave contrôlée par des séparatistes arméniens depuis environ trois décennies.
Confirmation Officielle du Kremlin
Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a répondu aux questions des journalistes concernant le retrait des unités militaires russes déployées dans la région en affirmant : « Oui, c’est effectivement vrai ».
Une Décision de Haut Niveau
Selon Hikmet Hajiyev, conseiller du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, cette décision de retrait a été prise au plus haut niveau entre Bakou et Moscou.
L’agence de presse gouvernementale azérie, Azertag, a rapporté les propos du conseiller : « Le processus a démarré… Les ministères de la Défense de l’Azerbaïdjan et de la Russie dirigent les opérations nécessaires pour mettre en œuvre cette décision ».
Contexte Historique
L’armée azerbaïdjanaise a lancé le 27 septembre 2020 une opération militaire pour récupérer des territoires qu’elle considère historiquement comme siens dans la région contestée, et après 44 jours de combats, la Russie a annoncé le 10 novembre dernier un accord de cessez-le-feu entre les parties, prévoyant la reprise par Bakou du contrôle de provinces considérées comme étant sous « occupation arménienne ».
Présence de Forces Russes et Conséquences
L’accord a également prévu le déploiement de forces militaires russes pour surveiller le cessez-le-feu dans la région. Suite à une deuxième opération militaire, l’Azerbaïdjan a déclaré en septembre 2023 avoir rétabli sa « souveraineté » sur toute la région, avec le retrait des séparatistes arméniens et la remise de leurs armes conformément à un nouvel accord de cessez-le-feu.
Objectif de Réintégration Pacifique
Le gouvernement azerbaïdjanais a alors précisé son intention de « réintégrer pacifiquement » les Arméniens dans la région en soutenant le processus de normalisation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.