Responsable israélien affirme échec de la réunion de Rome avec Netanyahou
Un responsable israélien a déclaré à la chaîne de radiodiffusion israélienne qu’une réunion tenue dans la capitale italienne était simplement une rencontre et qu’aucune percée n’avait été réalisée dans les pourparlers indirects entre le mouvement de résistance islamique, le Hamas, et Israël.
Les conditions de Netanyahou
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a introduit une nouvelle condition lors de la réunion, celle d’obtenir à l’avance les noms des prisonniers vivants qui seraient libérés dans le premier lot.
Réunion à Rome pour explorer l’accord
Une réunion s’est déroulée entre les directeurs de la CIA William Burns, du Mossad David Barnea, du Premier ministre, du ministre qatari des Affaires étrangères Cheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani et du chef des renseignements égyptiens Abbas Kamel hier à Rome pour discuter de la proposition israélienne en vue d’un échange.
Netanyahou pointé du doigt
Le journal New York Times a cité des responsables israéliens affirmant que Netanyahou serait la principale raison derrière la position intransigeante d’Israël lors des pourparlers à Rome.
Enjeux des négociations
Les discussions à Rome ont buté sur des questions telles que la présence continue des forces israéliennes à Gaza pendant le cessez-le-feu, le statut du couloir de Philadelphie, et la mise en place de points de contrôle pour empêcher le retour des « militants » au nord de la bande de Gaza.
Manifestations des familles
En parallèle, des centaines d’Israéliens ont manifesté devant le ministère de la Défense pour demander la conclusion d’un accord d’échange.
Des activistes et des familles de prisonniers ont peint en jaune les entrées des bâtiments gouvernementaux à Jérusalem pour réclamer un échange de prisonniers et fixer une date pour des élections anticipées en Israël.
Recherche d’une entente à Gaza
Qatar et l’Égypte, en collaboration avec les États-Unis, mènent des pourparlers indirects entre le Hamas et Israël pour arrêter les hostilités à Gaza et échanger des prisonniers sur la base d’un plan en 3 étapes présenté par le président Joe Biden fin mai.