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Reprise imminente des négociations soudanaises à Djeddah avec l’Égypte et l’UAE
Les médias ont rapporté que les pourparlers de paix entre les parties en conflit au Soudan reprendront bientôt à Djeddah en Arabie saoudite, sous l’égide de Riyad et Washington, après plusieurs mois de discussions en coulisses visant à mettre fin à la guerre.
Élargissement des négociations
Le site « African Intelligence » a rapporté que Riyad, qui accueille cette nouvelle session, a accepté la participation de l’Égypte et des Émirats arabes unis aux pourparlers, aux côtés de l’Organisation de l’IGAD, dont le Soudan s’était retiré en janvier dernier.
Appui crucial de l’Égypte et des Émirats
Les négociateurs comptent sur l’implication de l’Égypte lors de la prochaine ronde pour obtenir des garanties de l’armée soudanaise dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan. D’autre part, Abu Dhabi soutient les Forces de soutien rapide, une milice quasi-militaire dirigée par Mohamed Hamdan Dagalo (Hemetti).
Objectifs des négociations
Une des principales priorités des pourparlers est de réunir les deux généraux rivaux, al-Burhan et Hemetti, autour de la table des négociations en face-à-face, une situation qui n’a pas eu lieu depuis le début de la guerre qui ravage le Soudan depuis un an.
Échec des négociations précédentes
Depuis l’échec de l’initiative de paix de Djeddah parrainée par l’Arabie saoudite et les États-Unis en mai 2023, les médiateurs n’ont pas réussi à conclure un accord mettant fin aux combats, ni à obtenir un cessez-le-feu permettant d’acheminer l’aide humanitaire aux villes et villages soudanais dévastés par la guerre.
Nouvelles initiatives internationales
Les États-Unis projettent également d’imposer de nouvelles sanctions aux responsables de l’armée soudanaise et aux Forces de soutien rapide qui ne respectent pas les engagements de l’accord de Djeddah, dans le but de mettre fin aux violences au Soudan.
Situation humanitaire critique
Le conflit entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide depuis avril 2023 a fait plus de 9 000 morts selon l’ONU, et a entraîné le déplacement de plus de 5,6 millions de Soudanais de leurs foyers vers des zones à l’intérieur du Soudan et d’autres pays voisins.