Réponse flexible du Hamas envers la proposition de Biden pour Gaza
Un membre du bureau politique du mouvement de résistance islamique, le Hamas, Basem Naeem, a déclaré que la réponse du mouvement à la proposition du président américain Joe Biden concernant Gaza n’était pas limitée à l’acceptation ou au rejet. Il s’agit plutôt d’un projet complet composé de plusieurs éléments, notamment un cessez-le-feu, le retrait des forces d’occupation israéliennes de Gaza, la reconstruction, le retour des déplacés, l’échange de prisonniers, et d’autres points inclus dans l’initiative discutée.
La résistance palestinienne a remis sa réponse à la proposition aux médiateurs au Qatar et en Égypte mardi soir. Naeem a souligné que la réponse clarifie la position du mouvement sur chaque point individuellement et ce qui est acceptable, soulignant que la réponse du Hamas vise à atteindre l’objectif principal de mettre fin à l’agression et au massacre de notre peuple sans abandonner nos demandes essentielles telles que l’arrêt total des hostilités, le retrait complet des forces sionistes, le retour des déplacés dans toutes les zones et le lancement du processus de reconstruction.
Prochaines étapes après la réponse du Hamas
Concernant les prochaines étapes après la réponse du Hamas, un membre du bureau politique du mouvement a souligné que « maintenant, la balle est dans le camp de l’ennemi sioniste et de l’administration américaine, qui doivent respecter ce qu’ils ont déclaré à plusieurs reprises, à savoir que cet accord aboutira à un cessez-le-feu total, à un retrait total des forces, sans causer de changements substantiels géographiques ou démographiques dans la bande de Gaza, au retour des déplacés et au lancement du processus de reconstruction dans tous les secteurs de Gaza. Cela correspond à la substance de la dernière résolution du Conseil de sécurité, accueillie favorablement par le mouvement. »
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté dimanche dernier une résolution présentée par Washington appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et soulignant l’importance des efforts de médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis.