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Répawar Taha prend la tête de la province de Kirkouk malgré les objections
Répawar Taha, membre de l’Union nationale kurde, a été nommé gouverneur de Kirkouk après son élection lors d’une réunion initiée par son parti. Cette nomination intervient dans un contexte de boycott de la part des Turkmènes et des membres du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), ainsi que de certains membres arabes au sein du Conseil provincial de Kirkouk en Irak.
Une élection controversée
Lors d’une conférence de presse tenue au siège de la province, Taha a indiqué qu’il avait prêté serment devant une cour à Kirkouk. Il a également lancé un appel au dialogue aux Turkmènes et aux membres du PDK, ainsi qu’aux Arabes qui ont boycotté les élections provinciales.
Détails de la réunion
Samedi dernier, neuf membres du Conseil provincial de Kirkouk, dont cinq issus de l’Union nationale kurde, trois Arabes et un membre chrétien, se sont réunis à l’hôtel Al-Rachid à Bagdad. Lors de cette réunion, ils ont voté pour élire Taha en tant que gouverneur, tandis que Mohammad Al-Hafidh, représentant le groupe arabe, a été élu président du conseil qui compte 16 sièges.
Protestations des Turkmènes
Les Turkmènes, le PDK, ainsi que trois membres arabes ont choisi de ne pas participer à cette session qui s’est tenue à Bagdad. Le 11 juillet dernier, ce conseil s’est réuni pour la première fois depuis les élections qui ont eu lieu il y a sept mois, mais des désaccords politiques persistants ont continué de freiner le processus de sélection d’un gouverneur pour Kirkouk.
Réactions à la nomination
La Confrontation turkmène irakienne a déclaré que cette rencontre était « illégale » et a déposé une demande auprès de la Cour fédérale pour l’annuler. De plus, le président irakien Abdel Latif Rashid a officiellement nommé Taha comme gouverneur de Kirkouk malgré les objections des Turkmènes et des Arabes, ajoutant une couche de complexité à la situation politique déjà tendue de la province.