Sommaire
Rencontre du représentant américain au Soudan : enjeux et défis
Après près de neuf mois depuis sa nomination, le représentant américain au Soudan, Tom Beriilo, a engagé des consultations avec des responsables à Port-Soudan lors de sa première visite dans le pays. Les observateurs estiment que cette visite pourrait être la dernière et n’a pas réussi à apporter de avancées significatives qui pourraient rehausser son bilan politique avant le départ de l’administration du président américain Joe Biden dans quelques semaines.
Des discussions avec les dirigeants soudanais
Beriilo a dialogué avec le président du Conseil de souveraineté Abdel Fattah al-Burhan, de son adjoint Malik Agar, ainsi que le ministre des Affaires étrangères Ali Youssef et des représentants de la société civile. Les discussions ont porté sur la situation humanitaire, les opportunités de cessation des hostilités et le processus politique.
Une feuille de route pour la paix
Le nouvel ambassadeur soudanais aux États-Unis, Mohamed Abdallah, a déclaré que la rencontre avec Beriilo était « longue, complète et franche ». Ils ont discuté de la crise actuelle et des dommages causés aux civils par les forces de soutien rapide. Une feuille de route gouvernementale a été évoquée pour arrêter la guerre et favoriser l’aide humanitaire.
- Séparation des forces.
- Traitement des conditions humanitaires.
- Intégration des groupes armés dans une armée professionnelle unifiée.
- Processus politique pour établir un document de gouvernance durant la phase de transition.
Réactions et perspectives
À la fin de sa visite, Beriilo a affirmé que Washington soutenait la fin des hostilités et les atrocités commises contre le peuple soudanais. Il a souligné l’importance de donner aux Soudanais le contrôle de leur avenir. Des sources proches du Conseil de souveraineté ont rapporté que la rencontre a été marquée par une grande transparence.
Contexte international et enjeux politiques
Des analystes estiment que la visite de Beriilo a lieu à un moment crucial, alors que la guerre au Soudan dure depuis plus de 18 mois. Certains la considèrent comme une « opération de relations publiques » visant à améliorer son image. Le professeur de sciences politiques Mohamed Saad al-Din a noté que cette rencontre et les récentes sessions du Conseil de sécurité montrent une attention accrue de la communauté internationale envers la crise soudanaise.