Sommaire
Refus de remise du corps de Walid Daqqa à sa famille par l’occupant
La femme du martyr palestinien Walid Daqqa a déclaré que les autorités israéliennes ont empêché la famille d’organiser une cérémonie de deuil, continuent de retenir son corps et refusent de le remettre à sa famille.
Intervention des autorités israéliennes
Une importante force de police et de sécurité israélienne a perquisitionné ce matin la maison de la famille de Daqqa dans sa ville natale de Baqa al-Gharbiyye, à l’intérieur des terres palestiniennes occupées, pour les empêcher de tenir le deuil.
Accusations et décès du martyr
Le frère du martyr a accusé le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, d’être derrière cette décision. Daqqa, âgé de 62 ans, est décédé hier en raison de la détérioration de son état de santé après avoir été atteint de cancer, à la suite de 38 années passées dans les prisons israéliennes.
État de santé précaire et négligence médicale
La santé de l’ancien détenu s’est détériorée depuis mars de l’année dernière, soit 3 mois avant sa libération anticipée prévue, à cause d’une pneumonie sévère, d’une insuffisance rénale aiguë, et d’une leucémie myélofibrose diagnostiquée le 18 décembre 2022, une forme rare de cancer touchant la moelle osseuse.
Refus de libération antérieure et critiques des ONG
La Cour suprême israélienne avait refusé, en novembre dernier, de libérer Daqqa malgré son état de santé critique. Des organisations de défense des droits palestiniennes, dont l’Association des prisonniers et ex-prisonniers (officielle) et le Club des prisonniers palestiniens (civil), avaient accusé Entité sioniste de négligence délibérée dans le traitement de Daqqa, aggravant ainsi sa condition médicale.
Historique de détention
Le journal « Entité sioniste Aujourd’hui » a rapporté que Daqqa était incarcéré depuis 1986 pour l’enlèvement et le meurtre d’un soldat israélien en 1984, faisant de lui l’un des plus anciens prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.