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Raffaele Fitto nommé vice-président exécutif de la Commission européenne
Raffaele Fitto, ministre italien des Affaires européennes et fidèle de Giorgia Meloni, est sur le point de faire l’histoire en devenant le premier membre d’un parti «populiste de droite» à occuper le poste de vice-président exécutif de la Commission européenne, selon les révélations de Die Welt.
Un choix stratégique pour la Commission européenne
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, prévoit de confier à Raffaele Fitto la responsabilité de l’économie. Cette nomination est perçue comme un tournant dans la politique européenne, marquant une ouverture vers des figures issues de formations politiques considérées comme populistes. Ce choix a été rapporté par Die Welt, qui cite des diplomates européens et des sources internes à la Commission.
Le parcours politique de Raffaele Fitto
Raffaele Fitto n’est pas étranger à la scène politique européenne. Ancien eurodéputé et coprésident du Groupe des conservateurs et réformistes européens au Parlement européen, il a d’abord été l’étoile montante de Forza Italia avant de rejoindre Frères d’Italie, le parti de Giorgia Meloni. Cette proximité avec Meloni souligne son influence croissante dans la politique italienne et européenne.
Les autres nominations au sein de la Commission
En plus de Raffaele Fitto, Ursula von der Leyen annoncera plusieurs autres nominations clés. D’après Die Welt, le Letton Valdis Dombrovski prendra en charge les questions d’élargissement et de reconstruction de l’Ukraine, tandis que l’Espagnole Teresa Ribera Rodriguez s’occupera de la transition énergétique. Le nouveau commissaire à l’Énergie devrait être le ministre de l’Industrie tchèque, Jozef Sikela. Le choix de l’ex-Première ministre estonienne Kaja Kallas comme cheffe de la diplomatie de l’UE, en juin, illustre également la volonté de von der Leyen de diversifier les figures politiques au sein de la haute direction de l’UE.
Les priorités de la présidente de la Commission
Ursula von der Leyen souhaite relancer les questions de dérégulation comme l’un des axes principaux de son mandat. Pour cela, deux commissaires travailleront directement avec elle sur ces enjeux. Le Slovaque Maros Sefcovic sera responsable de la réduction de la bureaucratie et des questions inter-institutionnelles, tandis que le Polonais Piotr Serafin s’occupera des questions budgétaires, renforçant ainsi l’importance de la gestion économique au sein de la Commission.