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L’Italie Raffaele Fitto devrait devenir le premier vice-président de la Commission européenne à provenir de l’extrême droite. Après de longues négociations, la droite, le centre et les sociaux-démocrates ont finalement trouvé un accord ce mercredi 20 novembre au Parlement européen à Bruxelles, permettant ainsi d’approuver la nouvelle équipe de la Commission.
Un vote décisif le 27 novembre
Les eurodéputés voteront définitivement le 27 novembre en session plénière à Strasbourg, en vue d’une entrée en fonction du nouvel exécutif européen, présidé par Ursula von der Leyen, le 1er décembre. Cette nomination marque une première historique avec un vice-président issu de l’extrême droite.
Le soutien des partis politiques
Les dirigeants du PPE (droite), de Renew (centre) et du groupe social-démocrate (gauche) soutiennent l’ensemble des commissaires européens proposés, y compris Raffaele Fitto, membre du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia, choisi pour la vice-présidence à la Cohésion des territoires. Ce soutien a été le résultat de négociations difficiles.
Des divisions au sein des sociaux-démocrates
Les sociaux-démocrates se sont divisés sur le cas Fitto, avec les socialistes français plaidant contre son maintien en tant que vice-président. Malgré des tensions, plusieurs eurodéputés ont exprimé leur volonté d’avancer dans ce processus, mettant en avant la nécessité d’une voix européenne forte face aux événements internationaux.
Réactions de la gauche
La décision a suscité des réactions vives au sein des partis de gauche. Manon Aubry de La France insoumise a dénoncé les accords entre la droite, les libéraux et les socialistes, tandis que d’autres eurodéputés écologistes ont critiqué ce qu’ils appellent des « petits arrangements ». Marie Toussaint a qualifié l’accord de « rupture historique et dramatique ».
Une ligne rouge franchie
Des membres des partis de gauche, comme Pierre Jouvet, ont déclaré que la nomination d’un vice-président d’extrême droite constitue une ligne rouge qui a été franchie. Ils ont exprimé leur intention de voter contre la nouvelle Commission, affirmant que ce choix est inacceptable.
Les auditions des commissaires
Le Parlement avait terminé les auditions des futurs commissaires le 12 novembre, mais des blocages subsistaient concernant certains noms, notamment ceux de Fitto et de l’Espagnole Teresa Ribera. Ces derniers sont attendus pour clarifier leurs attributions et répondre aux préoccupations soulevées par les eurodéputés.
Stéphane Séjourné et la stratégie industrielle
Stéphane Séjourné, vice-président chargé de la stratégie industrielle, pourrait également voir ses attributions modifiées, en particulier en ce qui concerne les questions de santé reproductive. La droite a également critiqué la gestion des inondations par la socialiste Ribera.