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Qui sera le prochain président iranien ?
L’Iran tiendra son élection présidentielle le 28 juin, un scrutin avancé de 2025 suite au décès du président Ebrahim Raisi dans un accident d’hélicoptère le mois dernier.
Alors que le chef ultime de l’État iranien est le Guide suprême Ayatollah Ali Khamenei, le président occupe la deuxième position la plus puissante.
Les candidats à la présidence en lice
Les six candidats approuvés sont :
- Mohammad Bagher Ghalibaf – président du Parlement, ancien maire de Téhéran et ancien commandant de l’armée de l’air des Gardiens de la révolution islamique (IRGC)
- Saeed Jalili – membre du Conseil de discernement de l’expédience, ancien négociateur en chef sur le nucléaire
- Alireza Zakani – maire de Téhéran
- Masoud Pezeshkian – membre du Parlement
- Mostafa Pourmohammadi – ancien ministre de l’Intérieur et de la Justice
- Amir-Hossein Ghazizadeh Hashemi – chef de la Fondation des Martyrs et des Anciens combattants d’Iran
Comment sont-ils choisis ?
Après que les individus aient soumis leurs candidatures dans une période définie par les autorités électorales, la totalité des candidats sont examinés par le Conseil des gardiens, qui prend la décision finale sur qui peut se présenter.
Le Conseil des gardiens est un comité de 12 membres nommés qui détient un pouvoir considérable en Iran.
Y a-t-il un favori pour remporter l’élection ?
Ghalibaf et Jalili se démarquent comme les favoris immédiats. Tous deux sont conservateurs, bien que Ghalibaf soit considéré comme relativement modéré, tandis que Jalili est un dur à cuire.
Pezeshkian est le seul candidat représentant la politique réformiste iranienne, avec d’autres candidats similaires non approuvés pour se présenter.
Peut-on s’attendre à des changements politiques en Iran après l’élection ?
La liste restreinte des candidats approuvés et les courants politiques auxquels ils adhèrent sont des signes que l’Iran devrait probablement continuer sur sa voie politique actuelle après l’élection.
L’élection intervient à un moment sensible pour l’Iran, avec une crise régionale résultant de la guerre d’Entité sioniste contre Gaza menaçant de plonger l’Iran dans un conflit direct.
Le pays compte également un fort mouvement anti-gouvernemental, bien que les manifestations se soient calmées après avoir été réprimées par l’État.