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Que prépare Téhéran contre Entité sioniste et ses alliés occidentaux
La région du Moyen-Orient est en ébullition depuis l’assassinat du chef du bureau politique du mouvement de résistance islamique Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran. En réaction, l’Iran a promis des représailles sévères contre Entité sioniste.
Réajustement des capacités militaires
Alors qu’Entité sioniste et ses alliés occidentaux, notamment les États-Unis, renforcent leurs capacités militaires pour contrer un éventuel assaut iranien, Téhéran a rapidement procédé à la réorganisation de ses systèmes radar à travers le pays. Des mesures de sécurité ont été mises en place autour de ses installations vitales, avec une mise en réseau de divers systèmes de défense aérienne.
Forte de son expérience lors de l’opération « promesse juste », au cours de laquelle l’Iran a mené un raid militaire direct sur Entité sioniste en avril dernier, le pays a renforcé ses défenses aériennes et amélioré ses capacités offensives, tout en réalisant des exercices militaires dans l’ouest, plus proche de la Palestine occupée.
Des systèmes de défense renforcés
Le commandant de la défense aérienne iranienne, le général Ali Reza Sabbahi-Fard, a annoncé que les systèmes de défense étaient dotés de nouvelles technologies, incluant des missiles, des radars et des drones, dans le cadre d’une amélioration des capacités de combat des unités stratégiques. L’évolution de ces capacités a été adaptée en fonction des menaces anticipées et émergentes.
Surveillance des flottes américaines
Tandis qu’Entité sioniste scrute les préparations iraniennes, Téhéran surveille également le déploiement des flottes navales américaines dans les eaux régionales. Le Corps des gardiens de la révolution a ainsi intégré environ 2 654 systèmes militaires dans ses forces navales en mer du Golfe, des missiles de croisière à longue et moyenne portée dotés de capacités d’invisibilité et de charges explosives considérables.
Selon un communiqué des Gardiens de la révolution, la force navale a reçu de nouveaux systèmes radar, ainsi que des équipements de guerre électronique et des drones, réduisant ainsi la vulnérabilité face aux menaces maritimes.
Réactions face aux armements occidentaux
Des analystes militaires, comme Mohammad Mahdi Yazdi, interprètent l’annonce par les Gardiens de la révolution de nouvelles capacités militaires comme une réponse mesurée à la concentration de porte-avions et de destroyers américains dans la région. Yazdi précise que l’arsenal dévoilé n’est qu’une petite partie de ce qui est disponible, et que certaines armes sont conçues pour engager et détruire des navires ennemis.
Il met également en avant que la République islamique envoie des signaux d’avertissement aux puissances occidentales qui approvisionnent Entité sioniste pour contrer une éventuelle offensive iranienne.
Alliances stratégiques
Alors que certains Iraniens voient dans l’accumulation d’armements occidentaux l’incapacité d’Entité sioniste à assurer sa propre défense, d’autres s’interrogent sur les préparations de Téhéran face à des menaces aériennes, notamment les avions furtifs qui ont été efficaces durant l’opération « promesse juste ».
La presse persane évoque régulièrement les manœuvres militaires communes entre l’Iran, la Russie et la Chine dans l’océan Indien, soulevant des questions sur les alliances stratégiques de Téhéran. Des critiques émergent également face à la lenteur de la Russie à livrer les chasseurs Sukhoi-35 commandés par Téhéran il y a plus d’un an.
Manœuvres militaires en cours
Le retard dans le début des attaques annoncées pourrait être attribué aux exercices en cours, car le Corps des gardiens de la révolution semble préparer ses plans d’action. Les observateurs suggèrent que maintenir la pression pourrait entraîner des conséquences psychologiques et économiques sur Entité sioniste et ses alliés occidentaux.
Parallèlement, le Corps des gardiens de la révolution a entrepris des exercices militaires dans les régions occidentales du pays près de la frontière irakienne pour améliorer sa readiness, avec des entraînements prévus pour durer jusqu’à mardi prochain.
À l’ombre des efforts diplomatiques visant à dissuader l’Iran, Téhéran maintient sa position, affirmant qu’il ne transigera pas sur sa souveraineté ni sur la protection de ses alliés, malgré les avertissements concernant les risques d’une prolongation de la tension actuelle.