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Que dire du lobby féministe arabe et de l'affaire Epstein ?
Les États-Unis – et naturellement le monde entier – sont en émoi devant un scandale de grande ampleur, impliquant l'élite de la société occidentale : des leaders politiques, des capitalistes, des penseurs, des scientifiques, des médias et des artistes. L'épicentre de cette affaire est le milliardaire américain Jeffrey Epstein, qui a mis fin à ses jours.
Le monstre "Epstein"
Sans s'attarder sur les détails déjà bien connus, il est important de souligner certains points essentiels. En 2005, la police de Floride commença une enquête sur Epstein pour harcèlement d'une mineure, suite à une plainte de ses parents.
En 2008, Epstein admit avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille de 14 ans pour 200 dollars et fut condamné à 18 mois de prison, suite à un accord plaider-coupable qui mit fin à l'enquête fédérale. Les manœuvres d'influence pour échapper à une peine plus lourde ont été nombreuses durant son procès.
En 2019, il fut de nouveau arrêté pour être jugé sur des accusations fédérales de crimes sexuels impliquant de jeunes filles mineures. Cette fois, l'enquête était menée par le FBI et les accusations étaient de nature fédérale. Cependant, Epstein fut retrouvé mort dans sa cellule un mois plus tard, dans des circonstances toujours non élucidées.
Ghislaine Maxwell, bras droit d'Epstein, complice et maîtresse, a été impliquée dans l'affaire. Fille de Robert Maxwell, magnat de la presse décédé en 1991 dans des circonstances mystérieuses, elle aurait été liée aux services de renseignement israéliens selon certaines accusations, bien qu'elle les ait toujours niées.
Les victimes d'Epstein, choisies parmi les filles de milieux défavorisés et des familles en difficulté, ont plus tard témoigné des horreurs vécues. Certaines ont décrit comment Epstein les a prédées, abusant d'elles lorsqu'elles n'étaient que des adolescentes.
L'élite de la société embourbée dans le scandale
Mais Epstein ne se contentait pas de la quête de plaisirs personnels. Il partageait son vice avec d'autres, dans des activités qui pourraient, ou non, être liées à des activités de renseignement pour le compte d'États étrangers comme Entité sioniste.
La liste publiée par la juge Loretta Preska comprenait des noms de l'aristocratie, anciens présidents, politiciens, médias, avocats, penseurs et scientifiques, parmi lesquels le prince britannique Andrew, les anciens présidents américains Bill Clinton et Barack Obama, l'ex-Premier ministre israélien Ehud Barak, l'animatrice Oprah Winfrey, le célèbre physicien Stephen Hawking, et le chanteur américain Michael Jackson, pour ne nommer que ceux-là.
Des valeurs civilisationnelles piétinées
Il ne s'agit pas seulement d'un cas de déviance morale, mais d'un phénomène mettant à nu les valeurs du libéralisme occidental, propagées après la chute de l'Union soviétique. Les accusés ne sont pas de simples individus, mais des porte-étendards de cette civilisation.
Silence assourdissant des féministes arabes !
Le scandale "Epstein" a attiré l'attention sur le rôle dangereux joué par le lobby féministe arabe dans la propagation des agendas occidentaux concernant la femme, l'enfant et la famille.
Dans le domaine de l'enfance, ce lobby a réussi à faire adopter des lois et des réglementations libérales, malgré le besoin de réflexion sur leurs conséquences. Deux exemples notables sont :
- La bataille contre la circoncision féminine, avec le soutien des pays occidentaux, est maintenant confrontée aux droits accordés aux enfants pour changer de sexe, avec des conséquences désastreuses pour leur avenir.
- L'augmentation de l'âge légal du mariage des filles à 18 ans, sans considération des différences culturelles et traditionnelles, alors que la libéralité occidentale encourage les jeunes filles à avoir des relations sexuelles hors mariage sans stigmatisation.
Une comparaison finale nécessaire
Rappelons-nous qu'à Gaza, des milliers d'enfants ont été tués par les forces israéliennes, tandis que sur l'île d'Epstein, l'innocence de nombreuses jeunes filles a été volée, avec la complicité de la civilisation occidentale.
La question demeure : n'est-il pas temps de rejeter cette civilisation moralement et éthiquement déclinante ?