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La France est en émoi suite à la proposition avancée par le parti **La France insoumise – Nouveau Front Populaire** (LFI) d’abroger la loi **antiterrorisme** instaurée en 2014. Selon le parti d’extrême gauche fondé par **Jean-Luc Mélenchon**, cette loi doit être considérée comme « dépassée », arguant que « les méthodes antiterroristes sont souvent utilisées pour réprimer les activistes politiques, les journalistes et les syndicalistes ». En particulier, ils évoquent la répression des manifestants pro-Palestine qui, dans les rues de Paris et à travers la France, expriment leur soutien à **Hamas**, une organisation reconnue comme terroriste en France et dans l’ensemble de l’Union européenne.
Contexte de la proposition
La proposition de loi porte la première signature du parlementaire **Ugo Bernalicis**. Il semble évident qu’un problème démocratique touche les groupes de gauche en Europe, reflétant également des mouvements semblables en Italie. Bien que la proposition de LFI ne soit pas susceptible d’être adoptée, tous les autres partis, tant à droite qu’à gauche, ont clairement indiqué qu’ils ne voteraient pas en faveur de cette mesure. Toutefois, cette démarche met en lumière une volonté manifeste qui se cache sous l’**idéologie de gauche**.
Réactions politiques
Le ministre de l’Intérieur, **Bruno Retailleau**, n’a pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux, qualifiant la proposition de « plus ignoble ». **Eric Ciotti**, président du groupe Unione des droites pour la République à l’Assemblée, a qualifié cette initiative de « proposition de loi de la honte ». En outre, **Gabriel Attal**, ancien président du Conseil, a adressé une lettre à ses homologues socialistes, écologistes et communistes, les exhortant à se dissocier de LFI : « Sauriez-vous vous dissocier clairement de cette proposition de loi et défendre ainsi nos valeurs républicaines ? ». Pour Attal, cette proposition constitue « un**insulte** » et une « tache indélébile » pour ceux qui la soutiennent.
La défense de LFI
En réponse aux critiques, Mélenchon a utilisé cette controverse pour dénoncer ce qu’il appelle « une nouvelle **agression** contre LFI, orchestrée par l’extrême droite et relayée par les médias ». Il a ainsi appelé à « lire le texte de la proposition de loi » au lieu de se focaliser sur des interprétations tronquées.