Projet de loi en Géorgie menace son rêve d’adhésion à l’Ouest
Le gouvernement géorgien est à un tournant politique chaud, avec le parti au pouvoir, le <
Le projet de loi propose d’enregistrer les organisations recevant plus de 20% de leurs revenus de l’étranger dans un registre spécial, imposant une amende allant jusqu’à 25 000 laris (environ 10 000 dollars) pour non-déclaration des sources de revenus.
Dimensions extérieures
Le leader du parti au pouvoir, Mamouka Mdinaradze, justifie ce projet de loi en affirmant que les ONG sapent la sécurité de la Géorgie et la poussent vers un conflit en Ukraine. Il accuse ces organisations d’avoir activement participé à toutes les manifestations de 2022, prônant des sanctions occidentales contre la Russie et l’envoi de volontaires en Ukraine.
Des élections législatives sont prévues en octobre prochain en Géorgie, avec des attentes de plus d’activités des organisations visées par le nouveau projet de loi pendant la campagne électorale.
Silence de l’Europe
Les opposants au projet de loi en Géorgie le qualifient de ciblant les activités des organisations occidentales dans le pays, suscitant des réactions mitigées. Le Kremlin a rejeté les allégations d’implication de la Russie, les qualifiant de « ridicules ».
Les experts craignent que ce projet de loi n’entrave les objectifs des ONG financées de l’étranger et n’affaiblisse leur influence politique en Géorgie. L’adoption de cette loi pourrait compromettre les aspirations géorgiennes à rejoindre l’Occident et l’OTAN, un objectif gelé depuis un quart de siècle.