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À Venise, une situation préoccupante concernant les prélèvements abusifs sur les cartes de crédit et de débit a été signalée par de nombreux usagers. Avec l’introduction de Tappy, un nouveau lecteur multifonction qui permet de payer par carte bancaire contactless, certains voyageurs se retrouvent à payer des tarifs maximaux de 9,50 euros, même s’ils possèdent une carte de réduction.
Des prélèvements inattendus
Les cas de prélèvements non désirés se multiplient depuis plusieurs mois. De nombreux abonnés se sont aperçus qu’ils avaient payé des billets sans le savoir. En conséquence, le coût des trajets à Venise peut devenir très élevé, atteignant jusqu’à 9,50 euros par passage pour les touristes.
Chiffres et recommandations
Actuellement, les demandes de remboursement ont déjà dépassé le millier. Selon la société de transport, le nombre total de validations s’élève à environ 1,3 million, générant des revenus d’environ 6 millions d’euros. Cependant, certains estiment que ces chiffres peuvent être trompeurs. La société précise que seul 0,01 % des validations entraîne des prélèvements indus, un taux considéré comme normal pour ce type de dispositif.
Des conseils sont également fournis sur le site d’Actv, notamment de ne passer que la carte de transport devant le lecteur Tappy et d’éviter de présenter le portefeuille. Cela inclut également la recommandation de ne pas garder les cartes de paiement à proximité de la carte de transport pour éviter des désagréments.
Les témoignages de la colère
La frustration parmi les usagers est palpable. Une habitante de Dorsoduro a récemment partagé son expérience. Elle a découvert, en vérifiant les mouvements de sa carte de crédit, plusieurs prélèvements de 9,50 euros, cumulant presque 100 euros en seulement deux ou trois jours. Ces frais étaient liés à des achats de billets au tarif touristique, malgré le fait qu’elle possède un abonnement annuel.
Elle a réalisé qu’elle avait l’habitude de passer son portefeuille par précipitation, sans prêter attention aux avertissements. Après avoir contacté d’autres résidents, elle a découvert qu’elle n’était pas la seule dans cette situation et a décidé de faire une demande de remboursement.