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Pression occidentale sur l’Iran et appel entre Poutine et Mokhber
Le Département d’État américain a déclaré jeudi que le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique indique qu’Iran cherche à continuer d’étendre son programme nucléaire de manière non pacifique, et a menacé de riposter si Téhéran mettait ses plans à exécution. Pendant ce temps, le président iranien par intérim, Mohammad Mokhber, a discuté avec le président russe Vladimir Poutine du renforcement des relations entre leurs pays.
Pressions européennes
La proposition présentée par le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne contre l’Iran, opposée par la Chine et la Russie lors d’une réunion du Conseil de l’Agence composé de 35 pays, est la première du genre depuis novembre 2022. Ce processus vise à accroître la pression diplomatique sur l’Iran, avec la possibilité de porter l’affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
Malgré sa nature symbolique pour le moment, la décision de l’Agence vise à augmenter la pression sur l’Iran, avec la possibilité de la référer au Conseil de sécurité des Nations unies.
Des décisions similaires dans le passé ont incité Téhéran à démanteler des caméras de surveillance et d’autres équipements de ses installations nucléaires, intensifiant ses activités d’enrichissement d’uranium.
Renforcement des relations avec Moscou
Pendant ce temps, le président iranien par intérim Mohammad Mokhber a discuté par téléphone avec le président russe Vladimir Poutine jeudi soir, soulignant que les relations entre Téhéran et Moscou sont stratégiques et basées sur des principes solides.
Mokhber a examiné avec Poutine la coopération dans les secteurs du commerce, du transit, de l’énergie, ainsi que la coopération bilatérale et multilatérale concernant le passage Nord-Sud, le groupe BRICS et l’Union économique eurasiatique.
Poutine a qualifié le niveau de coopération et la rapidité du développement des relations entre Téhéran et Moscou dans divers secteurs économiques de bons et satisfaisants, considérant l’accord de coopération global entre les deux pays comme une base légale appropriée pour le développement de leurs relations.
Il a également souligné la nécessité pour les parties de surveiller la mise en œuvre des accords entre les deux pays, en particulier dans les secteurs du transport et de l’énergie.