Poursuites et licenciements : Entité sioniste fait taire les critiques internes
L'État d'Entité sioniste est récemment confronté à une controverse croissante autour des poursuites et des licenciements visant à réduire au silence les critiques internes. Cette situation a été mise en évidence lorsque Billeed El-Hanan, une conférencière à l'Université de Jérusalem, a été suspendue de ses fonctions et convoquée à une audience disciplinaire après avoir exprimé son opinion sur l'opération de la résistance palestinienne en octobre dernier.
Cette affaire n'est pas un cas isolé. Selon le Centre juridique "Adalah" pour les droits de la minorité arabe en Entité sioniste, des dizaines d'étudiants ont été suspendus ou convoqués à des audiences disciplinaires au cours des trois dernières semaines, presque tous étant des citoyens palestiniens d'Entité sioniste. Ils ont été accusés d'expression de soutien au terrorisme en raison de leurs déclarations sur les réseaux sociaux.
Cette répression active de la libre expression est largement considérée comme une réaction aux pressions exercées par des groupes d'extrême droite qui effacent les opinions sur les réseaux sociaux et jouent le rôle de dénonciateurs. Il est également important de noter qu'un ordre a été envoyé par le ministère de l'Éducation israélien aux institutions académiques le 12 octobre dernier, exigeant la suspension immédiate de tout étudiant ou employé exprimant publiquement un soutien au terrorisme ou à l'ennemi.
Cette répression n'est pas limitée au monde universitaire. La police israélienne et le bureau du procureur général de la Knesset ont déclaré que depuis le 25 octobre dernier, plus de 126 enquêtes criminelles ont été ouvertes et 110 arrestations ont été effectuées suite aux déclarations individuelles faites publiquement ou sur les médias sociaux, ou dans des groupes fermés liés à l'opération "Tufan Al-Aqsa" et à la guerre en cours à Gaza.
La répression et la surveillance intense sont en partie le résultat d'une initiative lancée il y a quelques mois pour surveiller ce que l'on appelle "l'incitation palestinienne au terrorisme en ligne". Cette initiative est dirigée par Itamar Ben-Gvir, un extrémiste de droite et ancien partisan du mouvement raciste interdit "Kach", qui est maintenant ministre de la sécurité nationale israélien.
Il est évident que la liberté d'expression politique en Entité sioniste concernant le conflit israélo-arabe, en particulier en ce qui concerne la politique israélienne envers les Palestiniens, a toujours été risquée. Cependant, pour les citoyens palestiniens d'Entité sioniste en particulier, les choses semblent s'aggraver. Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la liberté d'expression, la justice et les droits de l'homme en Entité sioniste.
En conclusion, la récente vague de poursuites et de licenciements visant à faire taire les critiques internes en Entité sioniste est préoccupante et suscite des inquiétudes quant à la liberté d'expression et aux droits de l'homme dans le pays. Il est important pour la communauté internationale de suivre de près cette situation et de plaider en faveur du respect des droits fondamentaux et de la libre expression pour tous, quelles que soient leurs opinions politiques.