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Pourquoi Netsarim est le défi majeur de la surveillance israélienne
Le général Fayçal Dweiri, expert militaire et stratégique, a souligné que les mécanismes de surveillance dont on discute en Entité sioniste à propos de Gaza varient selon les zones. Selon lui, le véritable défi pour Entité sioniste réside dans la zone de Netsarim.
Les zones de surveillance
Dweiri a indiqué que l’armée d’occupation est présente dans trois zones du secteur, parmi lesquelles figure le Phare de Philadelphie, dont la largeur variera entre 75 et 225 mètres selon les rapports, avec des discussions sur une éventuelle extension à 1450 mètres sur 14 kilomètres.
L’importance de la surveillance
Dweiri a précisé que le secteur de Philadelphie a été étendu de 2 à 4 kilomètres. De nombreuses zones bâties le long de la clôture frontalière entre Gaza et Entité sioniste ont été détruites et intégrées aux zones tampon, soulignant que le débat porte sur environ 100 kilomètres carrés au sein des trois zones mentionnées.
Le rôle des partenaires
Concernant le mécanisme de surveillance, Dweiri a mentionné un accord entre les États-Unis, l’Égypte et Entité sioniste au sujet de la construction d’un mur souterrain profond muni de capteurs, de caméras et de tours de surveillance dans le secteur de Philadelphie.
Il a accentué que, dans le contexte actuel, Philadelphie n’a pas de valeur militaire ou stratégique, surtout en raison du contrôle égyptien et des vols permanents des drones israéliens et occidentaux, ainsi que des satellites d’observation.
Défis spécifiques à Netsarim
Dweiri a noté que depuis le début de l’opération militaire terrestre à la fin d’octobre 2023, Entité sioniste n’a pas attaqué ou occupé le secteur de Philadelphie avant sept mois après le début de la guerre.
Il estime également que l’insistance du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou sur le secteur de Philadelphie représente davantage une manœuvre politique qu’une véritable stratégie.
Observation de Netsarim
Dans le cas de Netsarim, les procédures de surveillance israéliennes sont totalement différentes. On y trouve des tranchées longitudinales et transversales, ainsi que quatre points militaires, dont trois se situent entre les rues Salaheddine et Rachid.
Dweiri a signalé que la véritable problématique à Netsarim réside dans le fait que cet axe traverse le centre de la bande de Gaza, influençant ainsi le déplacement des citoyens du nord au sud.
Impact sur les ressources agricoles
Il a aussi noté que le corridor de Philadelphie prend une dimension politique, car il isole Gaza du reste du monde, tandis que les zones tampon privent le secteur déjà assiégé de sa source alimentaire.
Concernant les terres agricoles frontalières, Dweiri a souligné que le mur et la clôture existent le long de la frontière, mais cela n’a pas empêché l’attaque du « [déluge d’Al-Aqsa](https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2023/10/7/%D8%B7%D9%88%D9%81%D8%A7%D9%86-%D8%A7%D9%84%D8%A3%D9%82%D8%B5%D9%89-%D8%A3%D9%83%D8%A8%D8%B1-%D9%87%D8%AC%D9%88%D9%85-%D9%84%D9%84%D9%85%D9%82%D8%A7%D9%88%D9%85%D8%A9) » survenu le 7 octobre dernier.