Sommaire
Pourquoi l’armée française doit quitter l’Afrique selon Libération
Le journal français Libération a récemment ouvert le débat sur la politique africaine de la France, pointant du doigt une vague croissante de rejet de la part des citoyens africains francophones. Alors que Paris tente de rationaliser sa présence militaire face aux manifestations croissantes, un groupe d’organisations et de personnalités appelle à une « agenda de retrait militaire complet ».
Exploitation du droit international
Emmanuel Macron, le président français, a promu dans son discours sur la politique africaine un « nouveau modèle de partenariat militaire » visant à transformer « notre présence sécuritaire en partenariat ». Cette idée, bien que nouvelle en apparence, s’inscrit en réalité dans une évolution lente du réseau militaire français en Afrique depuis l’indépendance. Libération souligne que la France a abusé du droit international, notamment en installant un régime fragile en Côte d’Ivoire et en alimentant le chaos en Libye.
Réforme du franc CFA
Il est mentionné que la rétractation de certaines petites avancées fait partie d’une stratégie testée à maintes reprises dans l’histoire franco-africaine. Macron avait entamé une réforme du franc CFA il y a quatre ans, visant à consolider ce symbole de l’intervention française en Afrique. Ces actions ont alimenté la demande de départ des forces françaises.
![Image](https://aljazeera.net/wp-content/uploads/2024/02/%D8%A8-1709114199.jpg?w=770&resize=770%2C514)
Appel à une fin des interventions militaires françaises en Afrique
Le Niger est devenu le troisième pays à réclamer le départ de l’armée française, rejoignant Mali et Burkina Faso. Des entités politiques et syndicales exigent la fin des opérations extérieures et de la coopération militaire avec les régimes dictatoriaux, argumentant que le temps est venu de mettre fin aux ingérences militaires françaises en Afrique.
Le journal souligne les diverses actions et mouvements de solidarité visant à contester l’influence étrangère en Afrique, que ce soit de la part de la France, de l’Occident ou d’autres puissances impérialistes. Plusieurs personnalités, dont Boris Plazzi et Jérôme Bonar, ont signé l’appel pour un désengagement français du continent africain.