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Pourquoi Hamdok et les chefs de partis sont-ils poursuivis au Soudan?
Le parquet général au Soudan a déposé des plaintes criminelles contre 40 leaders de la coalition Forces de la Liberté et du Changement et de l’Alliance des Forces Civiles « Taqadum ». Ces accusations incluent des crimes liés à l’incitation à la guerre contre l’État, la subversion du système constitutionnel, la perturbation de l’unité des forces de l’ordre, des crimes de guerre contre les biens et les droits humains, avec des peines pouvant aller jusqu’à la peine de mort.
Les raisons derrière les poursuites
Les poursuites ont été engagées suite à une plainte de la Commission Nationale des Crimes de Guerre et des Violations des Forces de Soutien Rapide, créée récemment pour surveiller et recenser les violations commises dans le cadre du conflit entre l’armée et ces forces. Les personnes recherchées sont principalement des dirigeants politiques suspectés de soutenir les Forces de Soutien Rapide.
Les justifications des leaders
Les leaders de « Taqadum » affirment que leur demande de rencontre visait à convaincre les parties en conflit de mettre fin à la guerre. Cependant, le chef de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, n’a pas répondu à ces appels, laissant les dirigeants politiques recherchés.
Les listes des personnes recherchées
La liste initiale comprenait 17 dirigeants, dont l’ancien Premier Ministre et chef de « Taqadum » Abdullah Hamdok, ainsi que d’autres figures politiques majeures. Une deuxième liste a été publiée incluant 23 personnes supplémentaires, dont des cadres des Forces de Soutien Rapide et des personnalités politiques de divers partis.
Les critiques et réactions
Les décisions du parquet ont été critiquées comme étant politiques et visant à affaiblir les forces civiles cherchant à mettre fin à la guerre. Certains considèrent ces actions comme des manœuvres pour supprimer les voix démocratiques au Soudan.
Le contexte politique
Ces poursuites s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques au Soudan, avec des acteurs anciens et nouveaux luttant pour le pouvoir. Les dirigeants politiques visés dénoncent ces actions comme une tentative de réduire leur influence au profit des anciens régimes et des islamistes.