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Dans un barbershop du Bronx à New York, une enquête révèle pourquoi de nombreux Latinos ont voté pour Donald Trump lors des dernières élections. Ce phénomène soulève des questions quant aux raisons qui poussent certaines communautés à soutenir un candidat souvent perçu comme hostile à leurs intérêts.
Un premier vote marquant
Javiel Rodriguez Jr., 33 ans, est le propriétaire du Knockout Barbershop. Il n’a jamais porté d’intérêt particulier à la politique, mais la candidature de Trump a changé la donne. « La première fois que j’ai voté, c’était comme avant une grande épreuve, j’étais très nerveux », confie-t-il. Ce barbershop, situé à Castle Hill Avenue, se trouve dans un quartier où 95 % des habitants sont Latinos et Afro-Américains, entouré de restaurants et de commerces typiques.
Les préoccupations des votants
Dans ce cadre informel, Javiel et ses clients discutent des préoccupations qui les motivent. Beaucoup d’entre eux se disent fatigués des promesses non tenues des politiciens traditionnels. Ils évoquent des enjeux tels que la sécurité, l’économie et l’immigration, des thèmes qui, selon eux, ont été plus efficacement abordés par Trump.
Une voix controversée
Ce soutien à Trump peut sembler paradoxal, compte tenu des politiques souvent perçues comme anti-immigrés. Cependant, certains clients du barbershop estiment que Trump a apporté une certaine stabilité économique et qu’ils se sentent représentés par ses positions sur d’autres questions.
Un espace de dialogue
Le barbershop devient un lieu d’échange où les opinions se confrontent. « Nous savons que Trump n’est pas parfait, mais il est un mal nécessaire », explique un client. Ce type de conversation met en lumière des nuances au sein de la communauté latino-américaine, qui ne se laisse pas toujours catégoriser par des stéréotypes politiques.
Des enjeux futurs
Alors que les élections approchent, les conversations dans ce barbershop révèlent un désir d’engagement civique accru. Les clients expriment l’envie de voir leurs préoccupations prises en compte par les candidats, quel que soit leur parti. La voix des Latinos, souvent négligée, commence à se faire entendre, et leur pouvoir électoral est de plus en plus reconnu.