Plus d’un million de déplacés à Rafah se demandent où aller
Les déplacés de Rafah se retrouvent dans une situation précaire, se demandant désespérément quel sera leur prochain refuge. Avec des conditions de vie insoutenables, les habitants déplacés expriment leur détresse et leur incertitude quant à leur avenir. Parmi eux, Amal partage son désarroi : « Nous ne savons pas où aller, ni où nous installer. La situation à Rafah est désastreuse, nous endurons la faim, la soif, et la promiscuité depuis deux mois. Nous implosons que cette guerre prenne fin. »
Dans ces camps de fortune, Yasra Shamalakh décrit l’extrême précarité dans laquelle sa famille de neuf personnes survit, déplorant des conditions de vie inhumaines : « Nous sommes épuisés. Monter cette tente sous la pluie, le froid et les tempêtes, c’est un supplice. Et maintenant, on nous demande de quitter Rafah. Mais où irons-nous? »
La fin des pourparlers entre les États-Unis, l’Égypte, Israël et le Qatar, sans réelle avancée sur un cessez-le-feu à Gaza, laisse les déplacés dans l’incertitude la plus totale. Les appels internationaux se multiplient pour exhorter Israël à renoncer à son projet d’attaque imminente sur Rafah.
La Conseillère aux Nations Unies pour la prévention du génocide, Alice Wierimou Ndiritu, met en garde contre le risque de crimes atroces à Rafah, au sud de la bande de Gaza, soulignant la gravité de la situation.
Actuellement, plus de 1,3 million de déplacés résident dans la ville de Rafah, avec près de 250 000 habitants originels, tous menacés d’éviction. Dans un espace exigu de 64 kilomètres carrés, la crainte de nouveaux massacres plane sur cette communauté vulnérable.