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Parti allemand de gauche adopte une proposition parlementaire pour soutenir le prix du shawarma
Le parti allemand de gauche, « Die Linke », se prépare à présenter une proposition au parlement demandant la fixation d’un plafond sur le prix du « Döner Kebab (shaurma) » rapide, le plat le plus populaire parmi les Allemands, alors que son prix a considérablement augmenté.
La « Döner Kebab » domine les plats de rue dans les grandes villes d’Allemagne, en particulier parmi les jeunes, mais ces derniers mois, ses prix ont augmenté de manière significative.
Selon le journal allemand « Stern », le gouvernement attribue l’augmentation des coûts de la nourriture et de l’énergie à cette hausse des prix. Selon une enquête menée par le service de livraison « Lieferando », le coût d’un Kebab à Berlin est actuellement d’environ 7 euros, tandis qu’il atteint 10 euros à Hambourg.
Le parti de gauche trace actuellement les grandes lignes d’un « plafond de prix du Kebab » pour l’avenir, de sorte que le coût du repas léger ne dépasse pas 4,90 euros, demandant à l’État de couvrir les coûts supplémentaires.
Proposition du parti « Die Linke »
La proposition provient de la porte-parole de la jeunesse politique de gauche, Kathrin Jäger, qui a déclaré dans des déclarations au journal local : « Il est difficile d’espérer que l’industrie alimentaire et les supermarchés réduisent maintenant les prix. Le prix du Kebab restera élevé si le gouvernement ne change rien. »
La commission exécutive du parti prévoit de présenter cette proposition au parlement, indiquant que « chaque année, 1,3 milliard de Kebabs sont consommés en Allemagne, dont 400 000 repas par jour rien qu’à Berlin. Si l’État verse une aide de 3 euros par repas, ce programme coûterait à l’État 4 milliards d’euros par an, selon les calculs de « Die Linke ».
Propositions additionnelles et réactions
La proposition de « Die Linke » ne se limite pas à fixer un prix maximum pour les Kebabs, mais elle demande également à l’État de fournir à tous les citoyens allemands une « bon de réduction pour les Kebabs » hebdomadaire, leur permettant d’acheter un Kebab pour 5 euros, et à prix réduit pour les étudiants à 2,50 euros, les restaurateurs recevant la différence de prix de l’État.
Le parti de gauche insiste sur la nécessité pour les grandes chaînes de supermarchés de garantir la fourniture de produits alimentaires et d’hygiène de base « à des prix raisonnables ». Il est souligné que le paramètre directeur devrait être le taux standard de l’allocation alimentaire pour les boissons non alcoolisées.
Bien que la mise en œuvre de la proposition du parti de gauche puisse être peu réaliste, il est probable que la proposition suscite le mécontentement du gouvernement parmi les jeunes amateurs de Kebab.
Réactions politiques et engagements
Hannah Steinmüller, membre du parlement pour le parti écologiste, a évoqué la question de l’augmentation des prix du Kebab au parlement, soulignant son importance pour la jeunesse actuelle.
Des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux pour le retour d’Angela Merkel, sous prétexte que son prédécesseur, Scholz, en tant que chancelier, « contrôlait le prix du Kebab ».
Conclusion
Le débat sur la régulation des prix du Kebab en Allemagne souligne l’importance culturelle et sociale de ce plat oriental au sein de la société allemande. Les diverses réactions politiques et sociales montrent l’impact de l’augmentation des prix sur la population, suscitant des débats et des revendications pour une action gouvernementale.
La proposition du parti « Die Linke » incite à réfléchir sur les politiques économiques et sociales, mettant en lumière les enjeux liés à la précarité financière des citoyens et à l’accès à une alimentation abordable, reflétant ainsi les préoccupations contemporaines de la société allemande.
Même si la proposition peut sembler extravagante, elle soulève des questions pertinentes sur la distribution des ressources et des politiques de soutien aux consommateurs, soulignant ainsi les défis auxquels est confrontée la société contemporaine.
À travers ce débat, la démocratie allemande s’enrichit de discussions sur des questions de la vie quotidienne qui touchent directement la population, mettant en lumière l’importance de la représentation politique et de la participation citoyenne dans la prise de décisions socio-économiques.