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Organisations dénoncent la répression politique en Cisjordanie

par Sara
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Organisations dénoncent la répression politique en Cisjordanie

Organisations dénoncent la répression politique en Cisjordanie

Des organisations de défense des droits de l’homme palestiniennes et des militants ont confirmé que l'[Autorité palestinienne](https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2015/4/29/%D8%A7%D9%84%D8%B3%D9%84%D8%B7%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D9%81%D9%84%D8%B3%D8%B7%D9%8A%D9%86%D9%8A%D8%A9) maintenait un « enjeu de poursuite politique » en [Cisjordanie](https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2014/11/21/%D8%A7%D9%84%D8%B6%D9%81%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%BA%D8%B1%D8%A8%D9%8A%D8%A9), malgré la guerre dévastatrice menée par l’occupation israélienne dans la bande de [Gaza](https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2014/11/19/%D8%BA%D8%B2%D8%A9) depuis le 7 octobre 2023, en même temps qu’une campagne militaire et une intensification des agressions des colons en Cisjordanie.

État des violations

Des rapports des droits de l’homme ont signalé des cas de meurtres, de torture, de poursuites et d’arrestations motivés par des raisons politiques et l’expression pacifique d’opinion, sans justification légale, ainsi que des retards ou des refus d’exécution des décisions judiciaires.

Il est rare qu’une journée passe sans que la Commission des familles des détenus politiques publie sur sa page Facebook une nouvelle concernant une arrestation, une prolongation de détention, une convocation ou une poursuite contre des militants en Cisjordanie.

Les violations les plus marquantes

Une analyse des rapports de la Commission palestinienne indépendante des droits de l’homme a révélé que, depuis le 7 octobre, elle a reçu 68 plaintes concernant la torture pendant la détention et le traitement cruel et dégradant par les forces de sécurité, notamment la police, le renseignement et la sécurité préventive.

  • 132 plaintes ont été déposées concernant l’irrégularité des procédures de détention, souvent attribuées à des raisons politiques ou à des arrestations arbitraires.
  • 38 plaintes ont été reçues concernant la non-exécution des décisions judiciaires.
  • Des plaintes relatives à la violation du droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique ont également été enregistrées.

Un cadre pour la détention

Selon Fred Al-Atrash, directeur du bureau de la commission dans le sud de la Cisjordanie, les violations se poursuivent sans relâche en dépit de la guerre à Gaza, bien qu’elles aient diminué de manière significative. Il a ajouté que les actes documentés concernent seulement les cas signalés et ne couvrent pas l’ensemble des pots-de-vin.

Les accusations portées contre les prisonniers politiques sont souvent utilisées comme une couverture pour leur détention, indiquant qu’elles ne tiennent pas devant les tribunaux, entraînant finalement leur libération.

Al-Atrash a souligné l’importance de « mettre fin aux violations, surtout dans le contexte du génocide continu à Gaza et des violations israéliennes en Cisjordanie. »

Violations graves

De son côté, Mohannad Karajah, directeur du groupe « Avocats pour la justice », a révélé que bien que le nombre de violations ait diminué depuis le 7 octobre, cela n’a pas empêché la survenue de « violations graves », y compris des meurtres.

En se basant sur des rapports d’années précédentes, Karajah a noté que son groupe a enregistré 1270 cas d’arrestations politiques en 2022, et environ 800 entre le début de 2023 et le 7 octobre de la même année.

  • Une baisse significative des arrestations politiques a été observée au début de la guerre, mais après le massacre de l’hôpital Al-Ahmadi (17 octobre) et en raison des manifestations et des critiques de l’autorité, le rythme des arrestations a considérablement augmenté.
  • Plus de 150 cas d’arrestations ont été documentés au cours de trois jours après le massacre, ainsi qu’un manifestant tué par un véhicule militaire.
  • Plus de 10 personnes auraient été tuées par les forces de sécurité et en dehors du cadre légal.

Punir les opposants

Karajah a également révélé un nouveau comportement de l’autorité, qui, selon lui, « exploite la guerre pour punir les syndicats ». Il a souligné plusieurs cas d’affectation arbitraire de fonctionnaires, y compris des employés du ministère des Dotations, à cause de sermons de prière critiquant la guerre.

Ces dernières années, le « Mouvement des enseignants » a organisé une série d’activités, y compris des grèves, pour revendiquer leurs droits financiers, indépendamment du syndicat des enseignants.

Narration des autorités

L’Autorité palestinienne nie systématiquement qu’elle effectue des arrestations politiques, affirmant que ces arrestations ont lieu en raison de violations de la loi. Dans ses déclarations, les forces de sécurité insistent sur le « principe de l’État de droit », qu’elles affirment devoir prévaloir quelles que soient les circonstances.

À la suite d’événements survenus à Tulkarem, où une tentative d’arrestation du leader d’un bataillon a échoué à cause de la mobilisation des citoyens, la sécurité a exprimé son engagement envers la sécurité nationale et la lutte contre toute menace.

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