Dans cet article d’actualité intitulé « Opération Carthage: la fausse excuse de Netanyahu pour tuer des Palestiniens », la stratégie politique utilisée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour justifier la tragédie des victimes palestiniennes à Gaza a été mise en lumière.
La publication « libération » a révélé que Netanyahu a utilisé une comparaison douteuse entre le mouvement de résistance islamique du Hamas et les « nazis », d’une part, et Israël et ses alliés, d’autre part. Il a raconté une histoire erronée sur une frappe aérienne malheureuse survenue pendant la Seconde Guerre mondiale, connue sous le nom d’Opération Carthage.
Selon Netanyahu, la Royal Air Force britannique avait prévu de bombarder le quartier général du Gestapo à Copenhague en 1944, mais les pilotes britanniques ont pris pour cible par erreur un hôpital pour enfants, provoquant la mort d’environ 84 enfants. Il a utilisé cet événement tragique pour justifier les pertes civiles à Gaza en déclarant qu’il ne s’agissait pas d’un crime de guerre et qu’il ne fallait pas arrêter la guerre contre les nazis à cause des conséquences tragiques de cette action.
Cependant, le journal « libération » a rectifié cette affirmation historiquement inexacte en expliquant que l’Opération Carthage s’est déroulée le 21 mars 1945, et non en 1944 comme prétendu par Netanyahu. L’objectif initial de l’opération était bien le quartier général du Gestapo à Copenhague, mais un événement inattendu, qualifié de « triste accident » par la Royal Air Force, a conduit à la destruction d’une école française plutôt que d’un hôpital pour enfants, comme affirmé par Netanyahu. Cette erreur a entraîné la mort de 120 civils, dont 86 enfants.
Il est important de souligner que Netanyahu a utilisé cette histoire historique pour justifier les pertes civiles à Gaza, affirmant que le Hamas les utilise comme des « boucliers humains ». Il a insisté sur le fait qu’aucun civil ne devrait mourir et a appelé le Hamas à permettre aux civils d’accéder à la zone sécurisée créée par Israël dans le sud-est de la bande de Gaza. Cependant, le journal « libération » met en garde contre la récurrence de cette rhétorique trompeuse de la part de Netanyahu, car il avait déjà mentionné cette histoire lorsqu’il était représentant d’Israël auprès des Nations unies dans l’émission américaine « Firing Line » en 1997, dans le but de prouver que l’Opération Carthage n’était pas du « terrorisme ».