L’émissaire spéciale de l’ONU pour la liberté d’expression, Irin Khan, a appelée à la protection des journalistes dans la bande de Gaza face aux violations qu’ils subissent. Cette demande intervient dans le contexte de la guerre destructrice que mène Israël dans le secteur, qui a conduit au martyr de plusieurs journalistes et membres de leur famille.
Appel à la protection des journalistes à Gaza
Irin Khan a fait cet appel lors de l’érection d’un mémorial au Mexique pour honorer les journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions. Lors de cet événement, les journalistes d’Al Jazeera qui ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions ont été honorés. Irin, l’experte de l’ONU chargée de la défense des journalistes, a exprimé sa solidarité avec les journalistes de Gaza, soulignant que le journalisme est devenu l’une des professions les plus dangereuses à travers le monde.
Le mémorial érigé au Mexique pour honorer les journalistes
Le mémorial, inauguré au Mexique jeudi dernier lors de la Journée internationale pour mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, célébrée chaque 2 novembre, honore la mémoire des journalistes qui ont été tués au Mexique et ailleurs dans le monde dans l’exercice de leur métier. Il a été organisé sous le slogan « Tuer un journaliste ne tuera pas l’histoire ». Ce mémorial présente des photos de plusieurs journalistes d’Al Jazeera qui ont été martyrisés au cours des dernières années, ainsi que les journalistes qui ont été martyrisés lors de la guerre israélienne continue à Gaza.
Demande de justice pour les journalistes tués
Les membres des familles des journalistes mexicains qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions ont appelé à ce que les assassins de journalistes soient traduits en justice et tenus pour responsables des crimes qu’ils ont commis. Ils ont également exprimé leur solidarité avec les journalistes de Gaza. À noter que selon l’organisation Reporters sans Frontières, 34 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement de résistance islamique (Hamas), dont au moins 12 ont été tués alors qu’ils couvraient la situation de guerre, dont 10 à Gaza, un au Liban et un autre en Israël.
Cette actualité souligne la nécessité de protéger les journalistes dans des zones de conflits à haut risque comme Gaza. Les professionnels des médias doivent être libre d’exercer leur métier, qui est essentiel pour garantir la circulation de l’information. Il est du devoir de tous de mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, garantissant ainsi leur sécurité et celle de leurs familles.