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La situation à Alep, en Syrie, a pris un tournant dramatique suite à l’occupation présumée du palais du président Bashar al-Assad par des jihadistes. Selon des médias arabes, cette prise de contrôle est survenue après une journée de violents affrontements dans la ville, notamment avec les combattants du groupe Hayat Tahrir al-Sham.
Dégâts causés par les bombardements
Les combats qui se poursuivent à Alep ont également causé des dommages considérables, notamment au collège franciscain Terra Sancta. Des sources proches des franciscains ont indiqué à LaPresse que les bombardements russes ont eu un impact « fort » et ont « quasi détruit le couvent ». En parallèle, Hayat Tahrir al-Sham et d’autres factions rebelles ont proposé aux troupes kurdes des SDF ainsi qu’à celles loyales au régime de quitter Alep « en toute sécurité ».
Appel à l’aide internationale
Anass Mohamed Alshami, un parlementaire syrien, a lancé un appel urgent à l’aide internationale, sollicitant le soutien des Nations Unies, des États-Unis et de tout État capable d’intervenir pour faciliter l’évacuation des civils. Il a affirmé que « la situation est extrêmement critique », soulignant que les rebelles contrôlent presque entièrement la ville, à l’exception des zones où se trouvent les forces kurdes.
Conditions de vie désastreuses
Alshami a rapporté que les résidents d’Alep sont pris au piège sous des bombardements incessants, une réalité qu’il a lui-même vécue lorsque sa maison a été touchée. Dans une vidéo partagée sur Facebook, il a montré les dégâts et a noté que « les attaques aériennes ne s’arrêtent pas », sans être en mesure de confirmer l’origine des frappes, bien qu’il soupçonne qu’elles proviennent du régime. Il a insisté sur la nécessité d’un « corridor sécurisé pour les civils ».
La situation à Damas
Concernant Damas, Stefano Ravagnan, ambassadeur d’Italie en Syrie, a indiqué que la situation reste calme et qu’aucun événement significatif n’a été rapporté. Il a également précisé que des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ne correspondaient pas à la réalité actuelle des affrontements. Ce contexte est d’autant plus important alors que le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, a rencontré le président Assad pour la première fois depuis le début de l’offensive des rebelles jihadistes dans le nord du pays.