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Nouvelle tragédie en Cisjordanie : un autre acte de génocide
Le mercredi dernier, Entité sioniste a lancé une offensive militaire d’envergure contre la Cisjordanie occupée. L’armée israélienne a déployé des centaines de soldats, de véhicules blindés, d’engins de terrassement, de drones et de chasseurs dans le but de détruire la résistance armée dans les régions de Jénine, Tulkarem et Tubas. Au moins 18 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes, et des dizaines d’autres ont été blessés.
Appel à l’évacuation du nord de la Cisjordanie
Entité sioniste Katz, le ministre israélien des Affaires étrangères, a appelé l’armée israélienne à contraindre les Palestiniens à évacuer le nord de la Cisjordanie, tandis que l’armée annonçait un « évacuation volontaire ». Cette terminologie israélienne entourant le déplacement forcé, sous prétexte d’humanité, suscite des craintes quant à ce que pourrait subir la Cisjordanie, à l’instar de Gaza, en matière de destruction et de déplacement massif.
Une stratégie de déshumanisation
Un tel scénario constituerait une escalade significative de la stratégie gouvernementale israélienne visant à dépouiller progressivement les Palestiniens de la Cisjordanie, mise en œuvre tant par des moyens militaires directs et des attaques de colons, que de manière indirecte par un dégradement systématique de tous les aspects de la vie palestinienne.
Augmentation des frappes militaires
Au cours des dernières années, l’armée israélienne a régulièrement mené des frappes militaires en Cisjordanie pour éradiquer une résistance armée qui ne cesse de croître, alimentée par la colère populaire face à l’occupation israélienne, notamment la montée des activités des colons et la confiscation par Entité sioniste de biens palestiniens à Jérusalem-Est et ailleurs. Selon l’ONU, l’armée israélienne a tué plus de 600 Palestiniens dans la Cisjordanie depuis le 7 octobre.
Collaboration avec les colons
La violence n’est pas le fait de l’armée israélienne seule. Le gouvernement israélien a également encouragé les colons à attaquer les communautés palestiniennes, ce phénomène étant déjà présent avant le 7 octobre, mais ayant considérablement augmenté depuis. Au cours de dix mois de guerre, l’ONU a enregistré 1250 attaques de colons ; 120 ont causé des morts ou des blessures chez les Palestiniens et dans 1000 cas, des biens palestiniens ont été endommagés.
Conséquences économiques dévastatrices
La restriction de mouvement infligée par Entité sioniste impacte également gravement l’économie palestinienne déjà fragile. Les camions transportant des denrées alimentaires et des matières premières doivent passer par des barrages israéliens, souvent bloqués pendant des heures, ce qui augmente à la fois les coûts et le temps de transport. En conséquence, les prix alimentaires ont fortement augmenté depuis le 7 octobre.
Agressions physiques et surveillance
Les autorités israéliennes surveillent tous les aspects de la vie des Palestiniens grâce à des réseaux de caméras, l’écoute des communications et le contrôle de l’Internet. Depuis le 7 octobre, cette surveillance s’est intensifiée, l’accent étant mis sur l’information des populations sur le fait qu’elles sont constamment surveillées. De plus, des agressions physiques et des violences continuent de se produire, souvent perpétrées par des colons ou des forces de sécurité israéliennes.
Conclusion des conséquences humaines
Face à tous ces défis, les Palestiniens continuent de résister, illustrant leur détermination à ne pas céder face à une force écrasante de destruction. Le nombre élevé d’attaques violentes rapportées par l’ONU et d’autres organisations de droits de l’homme pourrait ne pas refléter l’ampleur complète de la violence, car beaucoup d’incidents restent non signalés.