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Frappe israélienne à Beyrouth : Six morts et une escalade des tensions
Une frappe israélienne ciblant un centre de secours du Hezbollah, situé au cœur de Beyrouth, a fait six victimes dans la nuit du 2 au 3 octobre 2024. Cet incident tragique survient après une journée marquée par des combats intenses dans le sud du Liban, où huit soldats israéliens ont perdu la vie.
Les détails de l’attaque
Selon l’agence officielle libanaise NNA, Entité sioniste a intensifié son offensive nocturne avec pas moins de 17 raids sur Beyrouth et ses environs. Une frappe a particulièrement touché le « centre de protection civile » du Hezbollah dans le quartier de Bachoura. Le ministère de la Santé libanais a confirmé le bilan de six morts et sept blessés.
Tandis que des journalistes de l’AFP rapportaient avoir entendu une forte explosion, des ambulances se sont rapidement rendues sur les lieux. De plus, l’armée israélienne a émis un nouvel ordre d’évacuation dans plusieurs secteurs chiites de la capitale, notamment Haret Hreik, Bourj al-Barajneh et Hadath Gharb.
Réactions et conséquences
Les forces israéliennes continuent de cibler des positions stratégiques du Hezbollah, causant des centaines de pertes humaines durant la dernière semaine. Mercredi, à Damas, une frappe a également causé la mort de trois personnes, dont le gendre de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, assassiné par Entité sioniste le 27 septembre dernier.
Hassan Jaafar al-Qasir faisait partie des victimes d’un raid qui a frappé un immeuble résidentiel dans le quartier de Mazzé à Damas, selon les informations fournies par l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme.
Des menaces réciproques entre Entité sioniste et l’Iran
La situation s’intensifie également entre Entité sioniste et l’Iran, qui a récemment orchestré sa deuxième attaque directe contre l’État hébreu. L’Iran menace de représailles suite à la mort de Hassan Nasrallah et des attaques israéliennes au Liban. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a averti Téhéran, précisant que l’Iran aurait à payer le prix de ses erreurs.
Un cycle de violence inquiétant
Cette escalade militaire soulève des inquiétudes quant à la stabilité du Moyen-Orient, un an après l’attaque sans précédent du Hamas sur le territoire israélien, qui a conduit à un conflit majeur dans la bande de Gaza. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a dénoncé ce « cycle écœurant » de violences, indiquant que la région est au bord du précipice.
Les hôpitaux libanais, déjà fragilisés par des crises successives, sont submergés par le nombre croissant de blessés. Selon le Centre de Crise libanais, plus de 1 928 personnes ont perdu la vie au Liban depuis octobre 2023, soutenant ainsi l’ampleur tragique de la crise humanitaire en cours.
Progrès et pertes humaines
Depuis le début de l’opération terrestre d’Entité sioniste, qui a été qualifiée de « limitée », le bilan humain s’alourdit. L’armée israélienne a annoncé la mort de huit soldats en quelques jours, tandis que des frappes aériennes continuent de frapper la banlieue sud de Beyrouth, où les civils sont de plus en plus pris pour cibles.
Afin de faire face à cette escalade, le gouvernement libanais a indiqué qu’environ 1,2 million de personnes ont été déplacées à cause des bombardements récents, reflétant l’ampleur de ce conflit dévastateur.
Escalade des tensions militaires
En parallèle, Entité sioniste et Téhéran échangent des menaces suite à une attaque massive lancée par l’Iran. Ce dernier a tiré environ 200 missiles vers Entité sioniste, dont la majorité a été interceptée par le système de défense. Cette attaque a fait des victimes dans les deux camps, exacerbant les tensions hégémoniques de la région.
Alors que la communauté internationale appelle à une désescalade, les chances de paix semblent s’éloigner à mesure que la violence et les représailles s’intensifient, faisant planer un risque de conflit généralisé dans la région.