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Netanyahu reporte l’échange jusqu’à son discours au Congrès
Le commentateur militaire israélien Amos Harel a exclu aujourd’hui, vendredi, la possibilité de parvenir à un accord d’échange et de cessez-le-feu entre Entité sioniste et les factions de la résistance palestinienne avant le discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant le Congrès américain le 24 juillet.
Conditions « irréalistes »
Netanyahu a posé 4 conditions pour accepter l’accord, notamment l’interdiction du retour de tout combattant au nord de la bande de Gaza, le maintien de la présence de l’armée israélienne dans le couloir de Netsarim, le contrôle de l’axe Philadelphie et du passage de Rafah pour empêcher la contrebande d’armes en provenance d’Égypte, ainsi que la possibilité pour l’armée israélienne de reprendre les hostilités jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints.
Partage stratégique
Harel a ensuite parlé des dommages potentiels de la poursuite de la guerre et de son extension à la frontière nord avec le Hezbollah. Il a rappelé la deuxième guerre du Liban en 2006, qualifiant cette dernière de « guerre ratée bien qu’elle n’ait pas abouti à une défaite, mais elle était décevante en mettant en lumière les limites de la capacité de l’armée israélienne. »
Résumé de la stratégie d’Entité sioniste
Harel a décrit la stratégie sous Netanyahu comme « la poursuite de la tromperie pyramidale qui a duré des années et s’est effondrée le 7 octobre, montrant les résultats de son échec. » Il en a conclu que Netanyahu était « le magicien politique qui n’est plus capable de continuer à émettre des chèques sans provision. »