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Netanyahu refuse les conditions de Hamas
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré qu’Entité sioniste menait une guerre sur plusieurs fronts contre ce qu’il appelle « l’axe du mal » dirigé par l’Iran. Il a accusé le mouvement de résistance islamique, Hamas, d’entraver les négociations visant à mettre fin aux hostilités et à échanger des prisonniers.
La position de Netanyahu sur les négociations
Netanyahou a insisté sur le fait que son gouvernement est prêt à faire de grands efforts pour libérer les « otages », tout en accusant Hamas d’entraver le processus en exigeant le retrait des forces israéliennes de la zone de Philadelphie, au sud de Gaza. Il a confirmé qu’Entité sioniste ne se retirerait pas de cette zone cruciale, qu’il considère comme un « tube à oxygène » pour Hamas, permettant à l’organisation de se réarmer et de retrouver sa force.
Des accusations de lenteur dans les négociations
De l’autre côté, le journal « Yedioth Ahronoth » a rapporté qu’un responsable de la sécurité israélienne a affirmé que Netanyahou retarde et bloque l’accord d’échange, bien qu’il soit à l’origine de la dernière proposition. Ce responsable a ajouté que la proposition actuellement sur la table est très difficile à accepter, mais qu’elle est la meilleure dans le contexte actuel.
Le journal a également évoqué le retour du groupe de négociation israélien du Caire en raison de désaccords avec le Premier ministre.
Pressions américaines pour avancer
Selon le site « Axios », un haut responsable israélien s’est rendu en Égypte, comprenant les chefs du Mossad et du Shabak, ainsi que le coordonnateur des opérations. Ce déplacement aurait été motivé par des pressions américaines fortes sur l’Égypte et Entité sioniste pour poursuivre les négociations sur l’accord des otages.
L’envoyé américain au Moyen-Orient, Brett McGurk, aurait encouragé les deux parties à reprogrammer une réunion dès que possible.
Réactions des responsables israéliens
Le ministre israélien des Communications, Shlomo Karhi, a déclaré que l’accord que signerait Netanyahou serait celui qui serait approuvé par le gouvernement, même en l’absence du soutien de certains ministres. Karhi a également affirmé que des responsables de la sécurité entravent les négociations en préférant défier les exigences du Premier ministre, précisant que certains fuient des informations qui affaiblissent la position du gouvernement dans les discussions, au lieu de concentrer leurs efforts.
Il a conclu en affirmant que les personnes cherchant un accord pour le retour des otages sont souvent accusées d’être celles qui le bloquent.