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Michel Barnier nommé Premier ministre : défis et rumeurs
Au lendemain de sa nomination, Michel Barnier se concentre sur la formation d’un gouvernement qui devra prouver sa capacité à rassembler. Le nouveau Premier ministre a promis « des changements et des ruptures » et cherche à s’émanciper de l’influence d’Emmanuel Macron.
Une première rencontre avec Emmanuel Macron
Michel Barnier sera reçu vendredi 6 septembre à la mi-journée par Emmanuel Macron à l’Élysée, selon une annonce de Matignon. Ce rendez-vous interviendra après que Barnier ait reçu son prédécesseur, Gabriel Attal, ainsi que des responsables de la droite. Parmi eux, le président du Sénat Gérard Larcher, ainsi que les chefs de file des députés Laurent Wauquiez et des sénateurs Bruno Retailleau. Suivez notre direct pour les mises à jour.
Des critiques vis-à-vis de son gouvernement
Lucie Castets a vivement critiqué le gouvernement de Barnier, le qualifiant de « suspendu au bon vouloir du Rassemblement national ». Elle a exprimé sa colère, affirmant que de nombreux électeurs français se sentent trahis par cette nomination. « On a un Premier ministre qui est tout à fait dépendant du Rassemblement national », a-t-elle insisté.
Une promesse d’écoute et de respect
Lors de son discours de passation de pouvoir, Michel Barnier a affirmé sa volonté de « répondre aux défis, aux colères, aux souffrances » des Français. Il a également souligné l’importance de « dire la vérité sur la dette financière et écologique ».
Communication avec les leaders politiques
Dès jeudi, Michel Barnier a pris contact par téléphone avec plusieurs personnalités politiques, dont Nicolas Sarkozy et François Bayrou. Selon son entourage, des « personnalités de gauche » ont également été consultées, bien que leurs identités n’aient pas été révélées.
Le Rassemblement national dans l’attente
Concernant une éventuelle censure, l’entourage de Marine Le Pen a indiqué qu’il attendait la déclaration de politique générale de Michel Barnier pour prendre position. Jordan Bardella, le chef du Rassemblement national, a confirmé cette approche, déclarant que le parti « jugera sur pièces son discours ».
Appel à la censure du gouvernement
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la nomination de Barnier, considérant qu’elle était faite « avec la permission et peut-être sur la suggestion du Rassemblement national ». De son côté, Olivier Faure, patron du PS, a parlé d’un « déni démocratique porté à son apogée ». Dans un communiqué commun, les partis du Nouveau Front populaire ont annoncé leur intention de demander la censure du gouvernement Barnier.