Mère attaque enseignante en classe, vidéo choque Tunisie
Une vidéo largement partagée en Tunisie a suscité une vague de colère sur les réseaux sociaux, montrant le moment où une mère agresse une enseignante à l’intérieur de la salle de classe sous les yeux de ses élèves, malgré les tentatives d’intervention d’un agent de nettoyage et du directeur de l’école. Quelle est l’histoire derrière cet incident?
Les détails de l’incident
La vidéo remonte à mercredi dernier, à l’école primaire Mongi Slim à Sbikha, dans le gouvernorat de Kairouan en Tunisie. La mère d’un des élèves de l’école a violemment attaqué une enseignante dans la salle de classe, proférant de multiples accusations et menaces à son encontre, affirmant: « Mon fils doit s’asseoir au premier rang pour devenir comme moi », suite à la baisse des résultats scolaires de son enfant.
Réactions sur les réseaux sociaux
La diffusion de la vidéo a suscité de vives réactions parmi les utilisateurs de médias sociaux en Tunisie, certains étant choqués par les images, exprimant leur incrédulité face à la scène. Certains ont remis en question l’authenticité de la vidéo, la considérant comme une mise en scène.
D’autres ont appelé les autorités compétentes à arrêter la mère et à mener une enquête approfondie, ainsi qu’à prendre des mesures strictes à son encontre pour rétablir l’autorité des enseignants, de l’éducation et de l’école.
Explications et réactions des internautes
Certains activistes sur la plateforme « X » ont interprété le comportement de la mère comme étant lié à des troubles psychologiques qu’elle pourrait avoir. Ils ont souligné que la diffusion de telles vidéos est inacceptable, générant de la confusion et n’étant pas bénéfique ni pour l’école ni pour les enseignants. Certains ont même blâmé le diffuseur de la vidéo pour l’agitation qu’elle a provoquée.
Mesures prises et suites de l’affaire
Les médias locaux tunisiens ont rapporté que la mère agressive a été arrêtée à l’école primaire Mongi Slim à Sbikha, dans le gouvernorat de Kairouan en Tunisie. Le secrétaire général du syndicat de base de Sbikha, Mohsen Al-Hamdi, a déclaré sur les ondes de Mosaïque FM qu’une plainte a été déposée concernant l’agression de trois enseignantes. Les investigations ont révélé que la mère agressive avait précédemment écopé de 6 mois de prison avec sursis pour un incident similaire.