Les journaux internationaux ont couvert sous divers angles la guerre menée par Israël sur le secteur de Gaza. Certains se sont concentrés sur les répercussions économiques du conflit, d’autres ont mis en lumière les rapports entre les États-Unis et Israël à la suite de l’agression sur Gaza.
La célèbre publication américaine, le Washington Post, a rapporté que les conséquences économiques de la guerre israélienne sur Gaza seraient significatives non seulement pour les Israéliens et les Palestiniens mais également pour toute la région.
Il a été noté que les répercutions à Gaza semblent déjà désastreuses, tandis que certains experts estiment que les effets sur l’économie israélienne pourraient s’avérer pires que ceux de la pandémie de coronavirus.
Quant aux relations entre Washington et Tel-Aviv, le New York Times a relayé des informations provenant d’officiels américains et israéliens qui ont admis que les liens entre les deux parties ont atteint un niveau de désaccord sans précédent depuis un demi-siècle.
Le quotidien a souligné que la guerre sur Gaza avait entraîné des périodes de tension avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, certaines publiquement et d’autres en privé. Les discordances concernent les assistants et les conseillers dans les deux pays, mais n’ont pas mené à des décisions radicales comme l’interruption des approvisionnements en armes à Israël, comme l’indique le journal américain.
Dans le journal français « Le Monde », Jean-Pierre Filiu a écrit un article où il mentionne que prolonger la guerre sur Gaza semble être l’objectif de Netanyahu afin de se protéger de la responsabilité et de la reddition de comptes judiciaires.
L’auteur estime que la guerre prolongée que souhaite Netanyahu ne le sauvegarde pas seulement sur le plan intérieur, mais affaiblit également les chances du président américain, Joe Biden, et de son parti, avec l’espoir du retour de l’ancien président Donald Trump à la Maison-Blanche.
La revue américaine National Interest est revenue sur les attaques du 7 octobre perpétrées par la résistance palestinienne dans Gaza contre Israël, indiquant que l’échec des renseignements israéliens à prévoir ces attaques ne résidait pas dans la collecte d’informations sécuritaires, mais dans l’analyse et l’exploitation de ces données.