Des médias israéliens continuent de porter leur attention sur la question des prisonniers détenus par Israël dans la bande de Gaza et sur l’évolution de l’opération terrestre. Des anciens hauts responsables militaires ont affirmé que Israël serait contraint de conclure un accord d’échange avec le mouvement de résistance islamique, le Hamas, et que cet accord serait douloureux.
Selon la chaîne de télévision israélienne Channel 12, l’ancienne porte-parole de l’armée israélienne, Rotem Yadlin, a déclaré qu’en raison du grand nombre de prisonniers détenus par le Hamas, même si les opérations se déroulent bien lors de l’invasion terrestre, un accord d’échange avec l’ennemi sera finalement nécessaire, et cela sera douloureux. Nous devons tous être prêts à cela, a-t-elle ajouté.
De son côté, l’ancien chef de la branche du renseignement militaire, Amos Malka, a déclaré qu’il fallait prendre en compte la possibilité de ne pas pouvoir atteindre pleinement les objectifs de la campagne militaire, à savoir détruire les capacités du Hamas et récupérer les détenus. Si un accord d’échange est conclu, cela impliquera un cessez-le-feu, car le Hamas n’accepterait pas un tel accord sans cela.
Yossi Kuperwasser, ancien chef de la branche de recherche du renseignement militaire, a déclaré que l’obtention des noms des prisonniers détenus par le Hamas était une tâche de renseignement « très sérieuse ». Il a souligné les efforts considérables déployés pour obtenir des informations sur les détenus à Gaza et a affirmé que chaque action génère des échos qui permettent d’obtenir des informations supplémentaires.
Enfin, Giora Eiland, ancien chef de la branche des opérations, estime qu’Israël est confronté à un défi qui pourrait durer des jours voire des semaines, à savoir prendre le contrôle total du nord de Gaza et frapper et détruire tout ce qui s’y trouve. Il a appelé à étudier la possibilité d’étendre l’opération vers le sud et à ne pas se précipiter vers un cessez-le-feu anticipé, car cela serait très mauvais pour Israël si c’était réalisé sans récupération des prisonniers.
Source : Media Line