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Massacre de la farine au sommet de l’Amérique latine et des Caraïbes
La huitième sommet du Groupe des États de l’Amérique latine et des Caraïbes s’est tenu sur l’île de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, dans les Caraïbes, en présence du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, parmi les invités d’honneur.
Les événements du sommet ont eu lieu un jour après que l’armée israélienne ait commis le « massacre de la farine », au cours duquel plus de 100 personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées. Cela a donné plus d’ampleur à la question de Gaza que prévu, dans les déclarations des présidents et leurs réactions.
Retrait et absence
Le Groupe des États de l’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), composé de 33 pays, a été fondé par l’ancien président brésilien Lula da Silva et le défunt leader vénézuélien Chavez en 2010, à une époque où la gauche sociale connaissait son apogée dans la région. Le groupe vise à renforcer l’intégration entre les pays membres et à promouvoir des initiatives de développement entre eux.
La réunion annuelle du groupe a été interrompue à plusieurs reprises en raison de la pandémie de COVID et des revers connus par le courant politique ces dernières années. Certains pays ont également quitté le groupe, comme le Brésil sous l’ancien président Bolsonaro, et certains dirigeants de gouvernements de droite ont brillé par leur absence lors des réunions, cherchant à affaiblir le groupe.
Implication occidentale dans le génocide
Le président brésilien a exprimé sa surprise face au silence de certains gouvernements face aux massacres perpétrés par Entité sioniste contre les Palestiniens, appelant à mettre fin aux punitions collectives qu’Entité sioniste impose au peuple palestinien. De plus, il a profité de la présence du Secrétaire général des Nations Unies pour exhorter à l’arrêt du génocide commis par Entité sioniste à Gaza.
Le président colombien a accusé l’Union européenne, y compris l’Allemagne, la France, les États-Unis et le Royaume-Uni, d’encourager Entité sioniste et de maintenir ses acquis sans remettre en question leur légitimité, même si les méthodes utilisées incluent le largage de bombes sur des civils et le meurtre de personnes affamées devant les yeux du monde.
Assassinat de l’humanité
Le président vénézuélien a remis en question la crédibilité des slogans humanitaires des gouvernements occidentaux face aux événements de Gaza, qualifiant les actions d’Entité sioniste de véritable assassinat des personnes attendant de la farine. Il a souligné le double standard international qui semble protéger uniquement les intérêts des États-Unis, de l’Europe et de l’Occident en général.
Position historique
Les signataires de la déclaration ont souligné la nécessité de libérer les otages, d’assurer la distribution de l’aide internationale aux habitants de Gaza et de soutenir l’UNRWA. Ils ont également souligné l’importance de la solution à deux États conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU.
Malgré les crises politiques et sociales qui secouent l’Amérique latine et les Caraïbes, le sujet de Gaza a été sérieusement pris en compte dans toutes les réunions, soulignant des positions historiques honorables prises par les présidents de la région en faveur des droits des Palestiniens.