Marée noire en mer Rouge : les autorités alarmées par des fuites
La situation en mer Rouge s’aggrave avec l’éventualité d’une marée noire majeure. Huit jours après l’attaque du pétrolier « Sounion », battant pavillon grec, par les rebelles Houtis au large du Yémen, les autorités occidentales expriment de vives inquiétudes. Ce gala de préoccupations est accentué par la gravité des fuites de pétrole observées.
Un pétrolier en danger
Le « Sounion » est actuellement immobilisé en mer Rouge, en proie à des incendies et à des fuites de pétrole. Cette situation crée un risque significatif pour la sécurité maritime ainsi qu’une catastrophe environnementale potentielle, comme l’a souligné un porte-parole du Pentagone. La menace posée par le pétrolier, abandonné par son équipage et ancré dans les eaux internationales, reste réelle, notamment face aux rebelles Houtis qui ont averti qu’ils s’en prendraient à quiconque tentera de s’approcher du navire.
Expertise et évaluation
Nicolas Tamic, directeur adjoint du Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre), a été sollicité par l’Union européenne. Il a commenté la situation en précisant que « la situation est difficile à évaluer ». Cette incertitude alimente les craintes d’un impact environnemental qui pourrait s’étendre bien au-delà des eaux internes du Yémen, affectant la biodiversité marine et les écosystèmes environnants.
Les autorités suivent de près cette affaire et appellent à la vigilance alors que les événements continuent d’évoluer en mer Rouge. Le monde maritime et environnemental regarde tout particulièrement cette crise, s’inquiétant des conséquences potentielles d’une marée noire en mer Rouge.