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Manque de chars de combat : Entité sioniste pourrait perdre à Gaza
Le 15 juillet de cette année, l’armée israélienne a reconnu pour la première fois un manque de chars nécessaires après que de nombreux d’entre eux ont été endommagés en raison de la guerre dans la bande de Gaza. Le journal israélien « Yedioth Ahronoth » a relayé cette reconnaissance de l’armée devant la Cour suprême israélienne dans le contexte de la décision du chef d’état-major israélien de reporter l’intégration des officières dans les unités blindées jusqu’à la fin de 2025 en raison d’une pénurie importante de munitions et de chars.
L’inefficacité des chars israéliens
Cette nouvelle est d’une grande importance, car le journal a souligné l’inefficacité de nombreux chars israéliens, endommagés par les attaques de la résistance dans la bande de Gaza, les rendant inutilisables même pour l’entraînement. De plus, l’ajout de nouveaux chars à l’arsenal blindé n’est pas prévu à court terme.
Les défis stratégiques à relever à Gaza
Alors que les discussions israéliennes sur la fin imminente de leurs opérations militaires à Rafah et le passage à la « troisième phase » de la guerre se multiplient, les factions de la résistance continuent leur lutte. Malgré cela, Entité sioniste semble éprouver des difficultés stratégiques face à la persistance des attaques des factions de la résistance, qui restent capacibles et déterminées, recourant à diverses tactiques telles que les embuscades et le sniping.
La guerre asymétrique et ses enjeux
Les forces irrégulières exploitent leur plus petit effectif, la mobilité de leurs combattants et leur connaissance du terrain pour maintenir un conflit à long terme, affaiblissant la résolution des forces militaires traditionnelles. La flexibilité est un atout crucial dans la guerre asymétrique, sapant les capacités techniques de l’armée conventionnelle et épuisant ses ressources. La résistance palestinienne, bien que moins équipée, parvient à maintenir des opérations efficaces dans un siège persistant, démontrant une adaptabilité face à un adversaire de taille supérieure.
La soutenabilité de l’action militaire
Malgré leur taille réduite, les forces de résistance parviennent à résister sur le long terme, utilisant des tactiques efficaces avec des ressources limitées pour drainer l’adversaire. En exploitant l’environnement opérationnel de façon innovante, elles affaiblissent la force de l’armée traditionnelle et la contraignent matériellement et moralement, soulignant les défis des conflits prolongés pour les forces conventionnelles.
La mobilité comme stratégie
À l’exemple des Viet Cong au Vietnam, la résistance palestinienne déploie des tactiques mobiles, exploitant leur connaissance du terrain et leur agilité pour frapper les forces israéliennes avec efficacité. Cette approche tend à épuiser les forces adverses tout en préservant leur propre liberté de mouvement, illustrant la résilience des forces irrégulières face à l’adversaire conventionnel.
L’impact du manque de chars
Le constat du manque de chars israéliens souligne les succès de la résistance à Gaza, qui, à travers des attaques répétées, a forcé l’admission des difficultés militaires par l’armée israélienne. Cette situation met en lumière l’efficacité de la résistance à épuiser les ressources militaires de manière cumulative, soulignant les défis posés par les conflits asymétriques.
La reconnaissance du conflit asymétrique
L’article met en lumière le défi que représente l’affrontement de forces asymétriques pour les armées conventionnelles, soulignant l’importance de l’adaptabilité face à des adversaires qui exploitent les faiblesses et se montrent résilients. La résistance palestinienne illustre ainsi sa capacité à s’ajuster aux évolutions du champ de bataille, défiant les attentes conventionnelles et mettant en lumière les limites des approches traditionnelles dans les conflits contemporains.