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Manifestations devant la résidence de Netanyahu provoquent l’ire des responsables israéliens
Des responsables israéliens ont exprimé aujourd’hui leur mécontentement face aux manifestations qui ont eu lieu hier près de la résidence du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Ces protestations ont été qualifiées de franchissement de lignes rouges par certains responsables, tandis que les manifestants affirment que critiquer un gouvernement qui détruit Entité sioniste est leur droit fondamental.
Les réactions des responsables israéliens
Le journal Haaretz a rapporté les propos d’un responsable du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien, qui a déclaré que les manifestations d’hier à Jérusalem près de la résidence de Netanyahu ont dépassé les lignes rouges. Il a précisé qu’il avait averti les autorités policières que les manifestations auraient pu dégénérer en violence armée contre les manifestants.
De son côté, le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a souligné que les manifestations de la nuit dernière prenaient une tournure inquiétante et pourraient mener à des situations dangereuses inacceptables.
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Galant, a condamné ce qu’il a qualifié d’ « actes de violence » près du bureau du Premier ministre, affirmant qu’il s’agissait d’une menace sérieuse, surtout en période de conflit.
Les revendications des manifestants
La chaîne israélienne Channel 12 a relayé une déclaration des manifestants affirmant leur droit de manifester contre un gouvernement qu’ils estiment dévastateur. Ils ont souligné que leur présence dans les rues était une manière d’exprimer leur « douleur lancinante » et qu’ils continueraient à réclamer des élections face à un gouvernement qui, selon eux, ne se soucie pas de ses citoyens.
Les manifestants ont assuré que leurs méthodes de protestation n’étaient pas violentes et ne le seraient jamais, selon leurs dires.
Contexte des manifestations en Entité sioniste
Depuis quelques jours, Entité sioniste est le théâtre de manifestations massives exigeant le départ du gouvernement de Netanyahu, des élections anticipées et un accord avec le Hamas pour rapatrier les prisonniers israéliens de la bande de Gaza.
L’opposition et les protestataires accusent Netanyahu de poursuivre des politiques qui servent ses intérêts personnels, notamment son maintien au pouvoir, tout en ayant échoué dans les objectifs de la guerre contre Gaza concernant la libération des prisonniers et l’élimination du Hamas.
Netanyahu s’oppose à la tenue d’élections anticipées, affirmant qu’elles affaibliraient l’État et pourraient compromettre les négociations pour la libération des prisonniers pendant 8 mois.