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<h2>Manifestation de colère près de l’ambassade d’Israël à Amman contre le massacre de Nuseirat à Gaza</h2>
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Samedi soir, des Jordaniens ont convergé vers l’ambassade d’Israël à Amman, dans le quartier de Rabieh, pour protester contre le massacre perpétré par l’occupation israélienne dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza. Ce massacre a fait 210 martyrs et plus de 400 blessés.
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Les manifestants en colère ont tenté de se rendre à l’ambassade, mais les forces de sécurité, massivement présentes, les en ont empêchés et ont imposé un cordon de sécurité pour les retenir sur la place adjacente à la mosquée Kalouti, proche de l’ambassade.
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<h2>Soutien à la résistance</h2>
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Les participants à la manifestation, organisée par le mouvement islamique, ont réclamé la fin des crimes israéliens contre le peuple palestinien à Gaza et ont appelé à traduire les dirigeants de l’occupation devant des tribunaux internationaux pour qu’ils répondent de leurs crimes contre les civils dans la région.
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Les manifestants ont également renouvelé leurs appels au gouvernement jordanien pour qu’il rompe totalement ses relations avec l’occupation israélienne et agisse rapidement et efficacement pour empêcher la poursuite des massacres à Gaza.
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Ils ont également demandé l’annulation de l’accord de paix signé en 1994 avec Israël, connu sous le nom de « Wadi Araba », en scandant des slogans comme « Une parole de vérité… Wadi Araba est une honte ».
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Lors de la manifestation, les participants ont exprimé leur soutien à la résistance palestinienne, brandissant des pancartes dénonçant le génocide en cours à Gaza.
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D’autres manifestations nocturnes ont eu lieu dans les gouvernorats de Zarqa et de Karak, ainsi que dans certaines parties de la capitale Amman et des camps de réfugiés palestiniens, pour condamner les massacres continuels en bande de Gaza, le dernier étant celui du camp de Nuseirat.
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<h2>Une crime atroce</h2>
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Abla Abu Al-Ayla, secrétaire générale du Parti du peuple démocratique jordanien, a exprimé son choc face aux images des massacres commis par l’occupation dans le camp de Nuseirat. Elle a déclaré à Al Jazeera que « tout le monde s’étonne de ce qui se passe au XXIe siècle. C’est un crime atroce qui s’ajoute aux crimes de l’occupation ».
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Elle a qualifié le comportement de l’occupation de « désespéré et pitoyable » en réponse aux victoires successives de la résistance palestinienne à Gaza et au soutien populaire dont elle bénéficie. Elle a souligné que « ce crime atroce ne peut rester impuni, car tous les actes brutaux israéliens se multiplient faute de justice ».
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Elle a ajouté que « les tribunaux de justice internationale et la conscience mondiale ouvrent les yeux, les oreilles, les cœurs et les consciences pour punir les criminels israéliens ».
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Abla Abu Al-Ayla a exhorté le gouvernement jordanien à couper les relations avec l’occupation, affirmant que « quiconque perpètre ces massacres à Gaza ne mérite aucune traîté ou accord ». Elle a martelé que « l’ennemi israélien représente un danger imminent pour tous les peuples de la région, dont la Jordanie est en première ligne, et pas seulement pour le peuple palestinien. Il doit donc y avoir, dès aujourd’hui, une position claire à la hauteur de ces massacres incessants ».
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<h2>Soutien continu</h2>
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De son côté, Wael Al-Saqqa, secrétaire général du Parti du Front de l’Action Islamique, a demandé au gouvernement jordanien de mettre fin à toutes ses relations politiques et sécuritaires avec Israël. Au cours de ses déclarations à Al Jazeera, il a appelé à arrêter tout engagement sécuritaire avec le mouvement populaire jordanien soutenant « les frères » à Gaza.
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Wael Al-Saqqa a souligné que le peuple jordanien continuerait d’occuper les rues et les places des villes pour soutenir les habitants de Gaza, soulignant que les massacres commis par l’occupation dans le secteur « visent de manière systématique l’expulsion des Palestiniens de leur terre vers l’Égypte ».
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Depuis le 7 octobre dernier, l’armée israélienne mène une offensive contre la bande de Gaza, avec le soutien des États-Unis et de certains pays occidentaux, bombardant les environs des hôpitaux, des immeubles résidentiels et des maisons de civils, qui sont détruites avec leurs habitants. L’armée empêche également l’entrée d’eau, de nourriture, de médicaments et de carburant.
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